Habituellement au volant de la Ford Focus électrique qui est décorée par l’immense logo de roulezélectrique.com (la désormais connue feuille verte), j’ai voulu tenter l’expérience d’un autre VÉ : la LEAF de Nissan. J’ai donc eu la chance de faire l’essai de cette belle voiture mais, surtout, d’expérimenter la fameuse BRCC, puisque je ne l’avais jamais fait avec la FFE qui n’est pas équipée du port de recharge rapide.
Quoi de mieux pour une première fois que de prendre la direction de Drummondville : là où le Circuit électrique vient tout juste d’installer une BRCC! Et comme je me fais souvent dire que le VÉ n’est pas conçu pour les familles, j’ai décidé de profiter de la journée pour emmener avec moi mon amie et ses deux jeunes enfants afin de visiter le Village Québécois d’Antan! Brisons un autre mythe!
Pour le départ à partir de Louiseville, la LEAF a un bon 134 km. Nous avons 102 km à faire jusqu’au St-Hubert Express, là où se trouve la BRCC.
Les enfants sont bien assis dans leurs sièges d’auto. Ils ont suffisamment d’espace et il a été très facile d’installer les sièges. Dites bonjour à Fay et à Manu!!
Voyez aussi l’extraordinaire capacité de chargement de la LEAF. La poussette entre sans problème!
La route vers Drummondville se passe très bien. Fay dort et Manu s’impatiente : il a hâte d’arriver. Mais en bref, à une vitesse moyenne de 90 km/h (sans climatisation et les fenêtres ouvertes), nous arrivons au restaurant avec une autonomie affichée de 24 km. Hourra! La BRCC est libre et c’est vraiment un jeu d’enfants d’y brancher la voiture!! Demandez à Manu!
Quelques minutes suffisent pour que la voiture soit rechargée à 90 % de sa capacité. Vingt-neuf minutes et treize secondes ont été requises pour une consommation de 14,70 kWh à un coût de 4,87 $. Comme mon téléphone n’est pas relié à la voiture (je n’ai pas installé l’application pour un seul trajet), je ne peux pas suivre de près la recharge. Mais on mange sur la terrasse de façon à voir si quelqu’un a besoin de la borne. Un propriétaire de BMW i3 m’attend lorsque je vais vérifier si la recharge est terminée après environ 25 minutes. Il m’informe qu’habituellement, on ne charge pas jusqu’à 90 % sur ce type de borne. Pourtant, j’avais besoin d’une bonne charge, puisque je devais refaire le 100 km pour retourner chez moi et, de surcroît, sur l’autoroute. À 90 %, avec une autonomie affichée de 128 km, j’ai déplacé la voiture. Finalement, un client de Roulez Électrique m’a bien réexpliqué plus tard que l’ampérage diminue beaucoup vers la fin de la recharge avec la LEAF sur une BRCC. Donc, on paie plus cher pour une puissance équivalente à une borne de niveau 2. Il est donc bien de déplacer la voiture vers une borne de niveau 2 lorsque la recharge sur la BRCC est entre 75 et 80 %.
Enfin, on a terminé notre repas (puisqu’il est plus rapide de recharger la voiture que de dîner au restaurant), puis on s’est rendu au Village Québécois d’Antan pour un agréable après-midi avec les enfants. Avec la chaleur intense, les jeux d’eau ont été bien appréciés! C’est tout le plaisir du tourisme en VÉ. Je n’étais jamais allée visiter ce village, bien qu’il soit ouvert au public depuis de nombreuses années. Mais l’arrivée d’une BRCC à Drummondville m’a donné l’idée d’aller faire une balade jusque dans cette région et à m’intéresser aux attraits qui y sont présents. Il est certain que les bornes de recharge attirent des touristes de partout au Québec et permettent de faire découvrir des régions aux propriétaires de VÉ. Même si cette activité est assez coûteuse, surtout en famille, l’économie en carburant (4,87 $ au lieu d’une trentaine de dollars) permet de se gâter un peu plus.
Finalement, j’ai toujours été une « trotteuse », car j’aime découvrir tout ce qui se fait au Québec : restauration, attraits touristiques, agrotourisme, etc. J’aime sortir et encourager les régions de notre belle province. Aujourd’hui, en VÉ, je redécouvre certains endroits, j’en découvre d’autres, et j’ai le plaisir de le faire à la façon zéro émission!
Sur le chemin du retour, j’ai été un peu stressée, car nous n’avions pas beaucoup de jeu. J’ai pensé arrêter à la BRCC de Yamachiche, mais avec 25 km affichés, j’ai décidé de continuer. Lorsque nous sommes arrivés à Louiseville, il ne restait que 18 km d’autonomie, et j’avais encore un bon 6 à 8 km à parcourir jusque chez moi.
Je n’ai pas aimé les trois barres qui clignotent lorsque l’autonomie descend en bas de 15 km. Mais il paraît qu’il y a une fonction pour afficher le pourcentage de recharge, ce qui est un peu moins stressant que ce _ _ _ km restants! Retour à la maison avec les piles à plat : celles de la voiture, celles du téléphone et les miennes!
Franchement, le port de recharge rapide sur un VÉ, c’est vraiment un « must »!
