Si j’écris des chroniques sur ce site, c’est d’abord pour essayer de convaincre les gens d’aimer autant que moi les voitures électriques. Mais est-ce réellement possible avec uniquement des mots ?
Je me pose parfois la question, car moi c’est vraiment en en essayant une que le déclic s’est produit. Il me semble qu’on a beau lire là-dessus, tant qu’on n’en a pas vraiment conduit une, l’idée de la voiture électrique reste floue.
Moi, avant de posséder une voiture électrique, j’étais attiré par ça, mais c’était loin d’être comme aujourd’hui. J’avais beau lire des articles sur le sujet dans le cahier Auto de La Presse, jamais l’idée de m’en procurer une ne me traversait l’esprit. Faut dire que les articles d’Éric Lefrançois ne donnent pas trop trop envie de faire le saut ! (Rires !)
En ce qui me concerne, c’est à cause du site Turo que tout a commencé. Turo est une application qui permet de louer des voitures à des particuliers. J’ai découvert ce site par hasard et, un soir, je me suis demandé si des particuliers louaient des voitures électriques à la journée. J’ai regardé ça comme ça, juste pour le fun.
Qu’est-ce que je découvre ? Une femme de Saint-Jérôme loue sa Chevrolet Volt à la journée. Et pas cher. Cool ! Ça me tente. Je clique sur «Réserver». Bang, confirmé ! Le week-end suivant, j’arrive chez elle. Elle m’explique le fonctionnement de sa voiture. Je laisse ma Matrix devant chez elle et je pars avec sa Volt.
Avec le recul, je me rends compte que si je n’avais pas loué cette voiture, jamais ma passion pour les véhicules électriques n’aurait commencé !
Après avoir rendu la voiture à la dame, j’avais la piqure. Je me suis donc mis à chercher des Volt d’occasion sur Internet. Je trouvais ça cher. C’était genre 30 000 $. C’est là que j’ai découvert l’existence de la Chevrolet Spark EV, moins de 18 000 $ et admissible à une subvention de 4 000 $. J’en essaie une… Je la veux !
C’est drôle à dire, mais même au moment d’avoir ma Spark, je n’étais pas aussi passionné qu’aujourd’hui. C’est que l’amour pour les voitures électriques augmente durant les semaines et les mois qui suivent. Allez savoir pourquoi, mais plus le temps passe et plus on « tripe » électrique !
Ma Spark dans mon entrée de garage quelques jours après son achat.
Ainsi, j’ai beau écrire sur les voitures électriques, j’ai le sentiment que c’est uniquement en en essayant une qu’on peut comprendre le plaisir qu’il y a à rouler dans ce type de véhicule.
Les gens de l’AVEQ l’ont compris et c’est pourquoi l’activité principale de cet organisme consiste à organiser des journées d’essais dans les différentes municipalités du Québec.
Avez-vous déjà assisté à l’un de ces événements ? C’est beau de voir tous ces bénévoles donner de leur temps et faire essayer leur voiture personnelle. C’est fou ce que la passion peut nous faire faire ! Moi, en tous cas, quand j’ai loué cette fameuse Chevrolet Volt, jamais je n’aurais pensé que cela me mènerait à m’acheter un véhicule électrique aussi rapidement et encore moins à reprendre mon métier de journaliste pour tenter de vous convaincre de faire comme moi !
Tout cela pour vous dire que je suis conscient que c’est peut-être difficile de faire aimer les voitures électriques avec des mots, mais si je peux réussir à vous convaincre d’aller en essayer une cet été quand l’AVEQ passera dans votre municipalité, eh bien j’aurai gagné mon pari !
TROIS LIENS PERMETTANT D’ESSAYER GRATUITEMENT DES VOITURES ÉLECTRIQUES
https://www.aveq.ca/calendrier.html
https://www.roulonselectrique.ca/fr/testdrive2/
https://www.aveq.ca/essai-routier.html
Sachez enfin que de nombreux commerces et concessionnaires permettent aux gens d’essayer une voiture électrique pour une ou deux journées.
Photographiée à travers la fenêtre de mon salon, la fameuse Volt que j’ai louée au début de l’été 2017.
