Le prochain joueur d’envergure sur le marché de la voiture électrique pourrait bien être Renault, la marque française associée à Nissan. Comment expliquer autrement la présence en sol québécois de Thierry Bataille, gérant général du développement du parc automobile électrique chez Renault ? J’ai eu l’occasion de le croiser à deux reprises dans les dernières semaines d’abord lors du dévoilement du Twizy au circuit Gilles Villeneuve et tout récemment au Palais des Congrès lors de la tenue du symposium EVS29.
Bien que fort discrets sur les intentions de Renault, les silences de Thierry sont quelques fois très révélateurs. Il est certain qu’il ne séjourne pas chez nous en simple touriste et que l’on peut s’attendre à l’arrivée de quelques autres créations de Renault outre la petite Twizy dont l’importation au Canada est le fruit d’une association privée. De toute manière, ce micro, car, de par sa conception, risque de se heurter à nos conditions climatiques et à un usage très restreint sur notre réseau routier, pour ce qui en reste.
Ce qui semble intéressant toutefois, c’est la Renault Zoé, la version européenne de la Leaf de Nissan. M. Bataille affirme que sa venue au Canada est très improbable parce qu’elle pourrait cannibaliser les ventes de la Leaf. Un modèle qui pourrait connaître un énorme succès est la Renault Kangoo qui répond admirablement à une forte demande des automobilistes désireux de se procurer un utilitaire sport de format moyen. Malgré un certain courant d’amitié avec notre interlocuteur, celui-ci est resté coi lorsqu’il a été question d’une date d’entrée en marché de ce modèle dont les caractéristiques sont très voisines de celles de la Prius.
Cela dit, ma boule de cristal ne voit rien d’autre à l’horizon pour l’instant.
Commanditaire qui a rendu cette chronique possible :
