Je suis tombé là-dessus par hasard. Ça trainait dans mes affaires. Un communiqué de presse du constructeur Stellantis (Fiat/Chrysler). J’ai dû recevoir ça durant mes vacances. Il s’agit de faire rouler une voiture électrique un peu à la manière des autos-tamponneuses. Une sorte de recharge par induction ? Oui et non, car les autos- tamponneuses n’ont pas de batterie !
Le concept n’est donc pas de recharger la batterie d’un véhicule en roulant, mais plutôt d’envoyer du courant directement dans le moteur. Pas fou comme idée ! Moi en tous cas j’ai fait WOW ! en lisant ça.
Imaginez une autoroute électrifiée comme dans un stand d’autos-tamponneuses ! Dès qu’on arriverait là-dessus, notre batterie cesserait de se vider. On pourrait donc rouler à grande vitesse d’une grande ville à une autre sans avoir à se recharger ! Et dès qu’on quitterait cette autoroute électrifiée, notre voiture fonctionnerait à nouveau avec la batterie.
Intéressant n’est-ce pas ? Eh bien, c’est ce que Stellantis et d’autres partenaires tels ABB, A35 Brebemi et Iveco Bus expérimentent en ce moment en bordure de l’autoroute A35 près de Chiari, en Italie. Après plusieurs années d’expérimentation, le groupe a construit ce qu’ils appellent l’Arena du Futur ou « Arena del Futuro » en Italien.
Pour faire les tests, on a ajouté un capteur spécial sous une Fiat 500 électrique et sous un autobus électrique afin qu’il puisse « capter » l’énergie sous l’asphalte. Et ça fonctionne ? Absolument ! Selon le communiqué, ça fonctionne même très bien (ils ont l’air tout fiers), sauf qu’on n’en sait pas beaucoup jusqu’à maintenant. Nous sommes qu’au début des tests et expérimentations.
Moi je me demande s’ils peuvent faire entrer beaucoup d’électricité dans le moteur de la Fiat et de l’autobus. Le bus peut-il rouler à 110 km/h ? Tout ce que je sais c’est que le courant n’est pas du courant alternatif, mais du courant continu. Comme celui qui sort d’une borne rapide.
Ça prend environ 20 kW (20 000 watts) d’électricité pour faire rouler une voiture à 110 km/h. Je le sais, car je le vois au tableau de bord de ma Bolt EUV lorsque je roule sur l’autoroute ! Un bus ? Je ne sais pas. Probablement entre 50 et 100 kW.
Il va de soi que ce n’est pas demain la veille qu’on va voir de tels systèmes s’implanter en Europe et en Amérique du Nord, mais qui sait ? Si les tests s’avèrent positifs, ce n’est pas impossible. C’est sûr qu’on ne va pas refaire les autoroutes pour ça, mais lorsqu’une autoroute importante doit être refaite, il serait peut-être intelligent d’y incorporer le système DWPT.
Moi ce que j’aime avec cette idée, c’est qu’il n’est pas nécessaire d’en avoir partout. Ce n’est pas comme un train ! Les véhicules se connectent au système quand il est là et quand il n’est pas là, c’est la batterie qui prend le relais. Ainsi, dans les endroits où il serait difficile de l’installer (peu importe les raisons), on ne l’installe pas, tout simplement.
Moi j’imagine facilement qu’un jour tous les camions, bus ou voitures possèdent un système de captage qui se met en marche automatiquement lorsque le véhicule le détecte. L’énergie consommée se calcule également automatiquement et, à la fin de chaque mois, on voit le nombre de kilowatts qu’on a « sucé » à l’autoroute via notre compte VISA ou Master Card !
Et tout cela, bien sûr, permettrait aux fabricants de camions, bus et voitures électriques d’installer des batteries plus petites. Avouez que ce système apporte de belles solutions au transport de demain, non ? Cela dit, je ne suis ni expert en la matière ni ingénieur.
Je rêve peut-être en couleurs !