Je connais bien la Tesla Model 3 de mon fils, une SR+ à propulsion. Nous sommes allés la chercher ensemble à Montréal en mars dernier. Et deux mois plus tard nous avons fait un road trip avec son bébé aux États-Unis ! (Voir l’article)
Par la suite, je l’ai souvent conduite étant donné que j’habite tout près de chez lui. Bref, je connais bien cette bagnole et je l’apprécie beaucoup. Mais attention, je tiens à préciser que ça ne m’empêche pas d’aimer ma Spark à batterie, qu’on se le tienne pour dit !
C’est qu’il s’agit de deux voitures totalement différentes et que j’aime pour des raisons différentes. Et je ne suis pas le seul à penser ça. Encore récemment, quelqu’un m’a écrit pour me dire qu’il possédait une Tesla S et une Spark EV et qu’il les adorait toutes les deux !
Cela dit, aujourd’hui je veux vous parler de la Tesla de mon fils et tout particulièrement ce qu’on en pense lui et moi depuis que l’hiver est arrivé. J’ai donc décidé de faire un après-midi Tesla.
Road test
Je tiens à dire tout de suite que mon fils Simon est entièrement satisfait de sa Model 3. Lui et sa femme la prennent chaque jour. Qui a la priorité ? La règle qu’ils ont établie est simple : la personne qui doit faire le plus de kilométrage dans la journée prend la Tesla, l’autre le CRV !
En dix mois, la voiture a parcouru 22 000 km et mon fils n’a pas eu le moindre problème. Jamais il n’est retourné chez Tesla et aucun entretien n’est prévu pour l’année à venir. C’est comme une voiture magique !
Pour ce qui est le l’hiver, mon fils m’a encore répété que sa voiture se comporte super bien en hiver malgré que ce soit une propulsion (roues arrière motrices). Et pour ce qui est des vitres et des serrures qui gèlent parfois selon le groupe Tesla Model 3 en français, lui n’a jamais vécu ça. Mais il faut dire que sa Tesla dort dans un abri d’auto.
Quant à moi, les quelques fois où je l’ai prise pour aller chercher son fils à la garderie ces derniers mois, la voiture affrontait l’hiver comme n’importe quelle voiture. Mais aujourd’hui, j’ai décidé de la mettre à l’épreuve en allant l’essayer sur des petites routes désertes près de chez moi, question de faire des tests d’accélération, de freinage et de slalom.
Car vous devez savoir que dans mon patelin, les routes peu fréquentées en hiver sont complètement recouvertes de neige. On ne roule plus sur l’asphalte, mais sur de la neige et parfois même sur de la glace, surtout à l’approche d’un stop.
Du solide
Quand j’ai pris la carte noire (qui fait office de clé), mon gars m’a donné 20 dollars en me disant : « tant qu’à te promener pour te promener, si tu vas à Saint-Agathe, tu pourrais en profiter pour faire laver la voiture. Elle est due. »
— Pas de problème mon homme, je m’en occupe !
Je suis entré dans la 3 et j’ai sélectionné mon nom à l’écran. Automatiquement les sièges et les miroirs se sont ajustés selon mes préférences. Et je suis parti vers l’est, vers Sainte-Lucie.
C’est toujours un plaisir de rouler dans cette voiture. On se sent à la fois dans du solide, du fiable, du confortable, du sportif et du futuriste ! Bref, c’est pas mal cool ! (Rires !)
Rendu dans mes petites routes désertes, je n’en revenais pas. Cette voiture est rassurante et tient bien la route dans la neige, ce n’est pas possible ! D’autant plus que c’est une propulsion. J’ai souvent fait cet exercice avec d’autres voitures à cet endroit et je peux vous dire que les petites tractions peuvent aller se rhabiller !
Imaginez, j’ai déjà eu une Subaru et l’accélération était quasiment aussi bonne en Tesla ! Quant au freinage, j’avais du mal à y croire, je me sentais quasiment sur une route en asphalte !
Faut dire, que mon fils s’est acheté de très bons pneus d’hiver, des Nokian Hakkapeliitta R3 (voir article). C’est sûr que ça aide beaucoup. Mais il y a aussi les assistances Tesla qui sont extrêmement perfectionnées. Quand j’ai fait mon slalom sur la neige, je n’arrivais pas à faire décrocher la voiture et j’y allais aux toasts !
Okay, je ne suis pas un testeur professionnel, je suis un gars ordinaire qui vous donne son avis en comparant la Tesla à des modèles que je connais, des modèles grand public. Néanmoins, les voitures, je les ai dans la peau depuis l’âge de 17 ans et je peux vous assurer que la Tesla Model 3 SR+ peut affronter l’hiver québécois sans problème.
Suffit d’éviter de rouler dans 40 cm de neige bien entendu ! Mon gars s’est enlisé une fois… dans son entrée de garage !
Lave-Auto
Ensuite, je suis allé faire laver la voiture. Maudit que c’est fatigant la petite carte noire que fait office de clé quand on a à entrer et à sortir souvent de la voiture. Il faut sans cesse la mettre en contact avec la surface lustrée devant l’appuie-bras. Il n’y a pas de fente pour la laisser là. On ne sait jamais où la mettre. Le gars du lave-auto m’a dit : « moi je préfère toujours l’avoir dans ma poche pendant que je lave une 3, j’ai peur que la voiture se verrouille toute seule ! »
Une fois fait, elle était de toute beauté, mais ça n’a pas duré longtemps comme vous pouvez imaginer ! Ensuite, je suis retourné chez mon gars (qui s’occupait du bébé) et je lui ai posé toutes sortes de questions sur sa bagnole.
Model 3 versus CRV
J’ai bien vu qu’il est complètement fasciné par toute la technologie embarquée à bord de sa Tesla. Il m’a parlé des nombreuses mises à jour qu’il a fait sur sa voiture depuis son achat et qui ont amélioré ceci et cela et qu’il lui permette maintenant de faire ceci et cela. Il en avait des choses à dire !
Moi ce qui m’intéressait de savoir, c’était la différence qu’il percevait entre son Model 3 et son Honda CRV, un VUS à quatre roues motrices.
Je sais que les Québécois aiment les VUS, surtout pour l’hiver. Je sais également qu’ils se sentent rassurés avec un système quatre roues motrices. Eh bien, ce fameux VUS quatre roues motrices, mon gars l’a devant sa porte ! Il peut donc le comparer à sa Tesla jour après jour…
Eh bien, croyez-le ou non, mon fils préfère toujours prendre sa Tesla, peu importe la température dehors, et même quand il a neigé ! « Je te jure Papa que le freinage sur une route glacée est drôlement supérieur en Tesla qu’en CRV. Ma blonde préfère prendre le CRV quand il y a des tempêtes de neige, mais je pense que c’est dans sa tête !, m’a-t-il lancé en riant.
« Moi en tous cas, a conclu mon fils, je me sens plus en sécurité dans ma Tesla en hiver que dans mon CRV. J’ai davantage confiance aux aides à la conduite de Tesla, qui sont carrément en avance sur tout le monde, qu’au petit système AWD semi-permanent de mon CRV. »
Eh bien, comme vous le voyez, cette Tesla Model 3 est vraiment épatante. Jamais je n’aurais pensé que mon fils aurait continué à préférer sa Tesla une fois l’hiver venu. J’avais même peur qu’il déchante un peu rendu en février.
Je me suis carrément trompé !