Voitures électriques

Chut ! Il faut garder ça entre nous…

Vous possédez une voiture électrique comme moi? Sachez que nous sommes chanceux. On fait le plein à la maison pour moins de deux dollars, notre véhicule demande très peu d’entretien et fini la fumée malodorante qui sort du pot d’échappement. Mais ce n’est pas tout, il y a plus…

En lisant le journal l’autre jour, je me suis rendu compte d’une chose à laquelle je n’avais pas pensé. Mais il ne faut pas le dire ! Il faut garder ça entre nous. Ça pourrait faire des jaloux.

De quoi s’agit-il ? Disons que c’est un privilège que nous avons, nous les électromobilistes, mais qui ne durera pas toujours. Je m’explique.

Pour chaque litre d’essence vendu, les automobilistes paient deux taxes. La première est la taxe d’accise fédérale sur l’essence, 10 cents par litre, peu importe le prix de l’essence. La deuxième est la taxe québécoise sur les carburants, 19.2 cents par litre, peu importe le prix de l’essence.

 

Attention, je ne parle pas ici de la TPS et de la TVQ que nous payons autant pour l’essence que pour l’électricité. Je parle d’un montant fixe que nous facturent Ottawa et Québec afin de disposer des sommes nécessaires pour entretenir le réseau routier.

Pour un automobiliste moyen qui possède une voiture faisant 9 litres au 100 kilomètres et qui fait 20 000 kilomètres par année, ça représente 1 600 litres d’essence, soit un montant de 467 dollars.

Ce n’est pas la mer à boire (si on pense au prix que coûte la construction des ponts, des viaducs et la réfection des chaussées), mais il va quand même falloir se dire que le jour où il y aura plein de voitures électriques sur nos routes, les gouvernements n’auront d’autre choix que de nous demander de payer ce montant à l’aide d’une taxe spéciale pour les propriétaires de véhicules électriques. C’est une simple question d’équité, de justice.

Heureusement, pour l’instant, pas grand monde ne semble penser à cela. Tant mieux ! Profitons-en et n’ébruitons pas trop l’affaire… 

 

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4 Commentaires.

  • Daniel Jasmin
    4 janvier 2019 8h31

    On me dit qu’on ne peut pas écrire de commentaires à ce billet. C’est bien vrai! Il n’y a que moi qui peut le faire. Je ne sais pas pourquoi. Désolé!

  • Daniel Jasmin
    4 janvier 2019 8h31

    On me dit qu’on ne peut pas écrire de commentaires à ce billet. C’est bien vrai! Il n’y a que moi qui peut le faire. Je ne sais pas pourquoi. Désolé!

  • Daniel Jasmin
    7 janvier 2019 15h12

    Tallbloke’s Talkshop a abordé le sujet ce week-end !
    Voici ce qu’ils ont écrit : « Pourquoi ne pas simplement baisser les taxes sur les carburants et demander à chaque utilisateur de voiture privée de payer des frais de kilométrage, éventuellement basés sur le poids du véhicule? Étant donné que les véhicules électriques ne consomment pas d’essence, leurs conducteurs ne paient aucune taxe sur l’essence. Et comme de plus en plus de personnes conduisent des véhicules électriques, les recettes tirées de la taxe sur l’essence pour la réparation des routes diminuent. »
    Alors, comment la Californie et le reste du pays peuvent-ils éviter ces déficits de financement et veiller à ce que les conducteurs de véhicules électriques paient leur part d’entretien des routes? Un rapport de recherche présenté cette semaine à la California Legislature par l’Université de Californie, propose une solution innovante: soumettre les véhicules électriques à une redevance kilométrique tout en continuant à faire payer des taxes sur l’essence aux voitures à essence.
    Taxe sur l’essence ou frais de kilométrage? De nombreux États, dont la Californie, ont opté pour la solution facile, à savoir des frais d’immatriculation supplémentaires pour les véhicules électriques. Mais ce n’est pas une solution durable ni efficace, selon Alan Jenn, auteur du rapport, chercheur à UC Davis du Centre de recherche sur les véhicules hybrides et électriques rechargeables. «Les frais d’immatriculation des véhicules à zéro émission en Californie ne couvrent pas le financement à long terme des infrastructures de transport, ni ne sont équitables pour les conducteurs de véhicules électriques et à hydrogène», a déclaré Jenn.
    D’autres soutiennent que la taxe sur l’essence doive être remplacée dès que possible par une redevance basée sur le kilométrage afin d’éviter des déficits croissants dans le financement des routes. Mais passer de la taxe sur l’essence à une redevance kilométrique serait difficile sur les plans technique et administratif. “La Californie a maintenant la possibilité de soutenir des mécanismes de financement alternatifs”, a déclaré Jenn. «Notre étude a révélé qu’une redevance routière au kilomètre, spécialement conçue pour les véhicules à zéro émission, est une solution relativement peu coûteuse et durable pour financer nos routes.» (AVEQ 7 janvier 2019)

  • Daniel Jasmin
    7 janvier 2019 15h12

    Tallbloke’s Talkshop a abordé le sujet ce week-end !
    Voici ce qu’ils ont écrit : « Pourquoi ne pas simplement baisser les taxes sur les carburants et demander à chaque utilisateur de voiture privée de payer des frais de kilométrage, éventuellement basés sur le poids du véhicule? Étant donné que les véhicules électriques ne consomment pas d’essence, leurs conducteurs ne paient aucune taxe sur l’essence. Et comme de plus en plus de personnes conduisent des véhicules électriques, les recettes tirées de la taxe sur l’essence pour la réparation des routes diminuent. »
    Alors, comment la Californie et le reste du pays peuvent-ils éviter ces déficits de financement et veiller à ce que les conducteurs de véhicules électriques paient leur part d’entretien des routes? Un rapport de recherche présenté cette semaine à la California Legislature par l’Université de Californie, propose une solution innovante: soumettre les véhicules électriques à une redevance kilométrique tout en continuant à faire payer des taxes sur l’essence aux voitures à essence.
    Taxe sur l’essence ou frais de kilométrage? De nombreux États, dont la Californie, ont opté pour la solution facile, à savoir des frais d’immatriculation supplémentaires pour les véhicules électriques. Mais ce n’est pas une solution durable ni efficace, selon Alan Jenn, auteur du rapport, chercheur à UC Davis du Centre de recherche sur les véhicules hybrides et électriques rechargeables. «Les frais d’immatriculation des véhicules à zéro émission en Californie ne couvrent pas le financement à long terme des infrastructures de transport, ni ne sont équitables pour les conducteurs de véhicules électriques et à hydrogène», a déclaré Jenn.
    D’autres soutiennent que la taxe sur l’essence doive être remplacée dès que possible par une redevance basée sur le kilométrage afin d’éviter des déficits croissants dans le financement des routes. Mais passer de la taxe sur l’essence à une redevance kilométrique serait difficile sur les plans technique et administratif. “La Californie a maintenant la possibilité de soutenir des mécanismes de financement alternatifs”, a déclaré Jenn. «Notre étude a révélé qu’une redevance routière au kilomètre, spécialement conçue pour les véhicules à zéro émission, est une solution relativement peu coûteuse et durable pour financer nos routes.» (AVEQ 7 janvier 2019)

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