Photo : Dans les laboratoires de l’IREQ, on aperçoit le directeur des opérations, M. Karim Zaghib, Jacques Duval et le conseiller de l’électrification des Transports, Daniel Breton.
Chers lecteurs, je considère Jacques Duval comme mon ami et je suis TRÈS FIER de pouvoir compter sur lui en tant que chroniqueur régulier sur roulezelectrique.com. Je remercie des commanditaires tels que Autoblog-Québec et Bourgeois Chevrolet qui rendent cela possible. Il nous partagera sa propre expérience, bien sûr, mais aussi émettra son opinion sur l’évolution de tout «l’écosystème» qui a trait à l’électrification des transports.
Sylvain Juteau
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Excusez cette première remarque qui n’a rien à voir avec le propos habituel de cette chronique, mais davantage avec mon amour de la langue française. J’entendais tout à l’heure à la radio M. René-Homier Roy qui s’en prenait au responsable d’un site Internet temporairement fermé pour maintenance. Fustigeant le coupable, l’animateur a voulu corriger cette censée faute de français en soulignant que « maintenance » était une erreur et que l’on devait écrire « entretien » à la place. Or, surprise, le type du site Internet avait parfaitement raison et M. Roy est dans l’erreur.
Maintenance est un synonyme parfaitement accepté signifiant « maintien du matériel technique ». On ne saurait être plus clair.
Là-dessus, je m’empresse de vous faire part de mon énorme surprise à la suite d’une visite à l’IREQ où Daniel Breton et moi avions été invités par le directeur de la recherche en stockage et conversion d’énergie, le sympathique Karim Zaghib qui a partagé avec nous quelques confidences à propos de ce qui se déroule dans cette immense montagne de béton qui ressemble à une sorte de bunker aux abords de la route 30 à Boucherville. Visiblement, Hydro Québec ne chôme pas dans le domaine de l’électrification des Transports et le stockage d’énergie. Ainsi, à l’IREQ, on planche sur un type de batterie qui pourrait très bien jouer un rôle majeur vers l’électrification des transports. J’ai été simplement émerveillé par le sérieux des installations et le niveau de compétence des ingénieurs et techniciens sur place. La question que je me pose ressemble à ceci : pourquoi ne publicise-t-on pas davantage les découvertes, les créations et l’avancement de l’électrification des transports au sein d’Hydro Québec? Ce ne pourrait être qu’un élément de fierté pour les Québécois qui servirait à polir l’image de ce géant national que l’on accuse quelquefois de trop fouiller dans nos poches.
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