Chers lecteurs, je considère Jacques Duval comme mon ami et je suis TRÈS FIER de pouvoir compter sur lui en tant que chroniqueur régulier sur roulezelectrique.com. Je remercie le commanditaire Bourgeois Chevrolet qui rend cela possible. Il nous partagera sa propre expérience, bien sûr, mais aussi émettra son opinion sur l’évolution de tout «l’écosystème» qui a trait à l’électrification des transports.
Sylvain Juteau
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Revenons un peu en arrière. Mon affection (ou mon coup de foudre) pour l’automobile remonte à la toute fin des années 50, un moment de ma vie marqué par l’acquisition de ma première voiture sport, une Alfa Roméo Sprint Veloce du millésime 1960.
Trop capricieuse (pour ne pas dire trop souvent au garage), je m’en suis départi après 1 an et ma passion automobile s’est tournée vers une Porsche Super 90 1961, la première d’une longue série de modèles de la marque de Stuttgart. Pour le fanatique que j’étais, posséder une voiture de sport à cette époque vous plaçait dans une classe à part, celle des connaisseurs, dont les autos étaient supérieures à toutes ces grosses américaines pataudes et dépassées. Pourtant, il n’y avait rien à se taper dans le dos avec nos bagnoles surbaissées et tonitruantes qui mettaient 11 secondes à atteindre 60 milles à l’heure.
Qu’importe, on était fier comme des paons et nous appartenions à une communauté tissée serrée qui n’est pas sans ressembler aux propriétaires actuels de voitures électriques. Sur la route, un code secret voulait que l’on se salue par un appel de phares ou autrement chaque fois que l’on croisait une autre auto sport.
Le même rite ne devrait-il pas exister de nos jours chez les possesseurs de voitures électriques. Je m’en suis convaincu l’autre jour quand j’ai rencontré un proprio de Tesla à qui j’ai fait un appel de phares auquel je n’ai pas eu de réponse. Puis-je vous dire que j’étais en beau maudit? Alors, messieurs et mesdames, svp soyez un peu plus solidaires au sein de cette communauté de croyants que nous sommes.
Comme dirait l’autre, « flashez vos lumières ».
LA TESLA INVERROUILLABLE
Suis-je niaiseux ou ai-je découvert une anomalie dans les Tesla Model S. Après avoir égaré ma clef (mon sport national) je me suis rendu compte que je pouvais quand même accéder à la voiture et même lancer le moteur? Poursuivant mon expérimentation, j’ai constaté que n’importe quel loustic pourrait faire la même chose, si je ne m’abuse. Pourtant, en retrouvant la clef, elle était suffisamment éloignée de l’auto (dans la poche d’un manteau dans la penderie à l’entrée de ma demeure) pour que celle-ci ne puisse autoriser l’entrée et le démarrage de ma Tesla. Faut-il éloigner la clef jusqu’au Guatémala pour qu’elle soit bien fonctionnelle ?
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Commanditaire qui a rendu cette chronique possible :
