Par Jean Des Rosiers /
Ça faisait un bon bout de temps que je regardais l’industrie automobile évoluer, tout particulièrement depuis l’arrivée des premières Tesla. Oui, il y a eu bien sûr d’autres modèles par le passé qui me rendait envieux, les premières Prius par exemple, mais il manquait toujours un petit quelque chose pour me décider à adopter cette nouvelle technologie.
Bien que les Tesla représentaient pour moi la voiture parfaite, leurs prix prohibitifs mettaient cette catégorie de voitures hors d’atteinte. C’était pourtant tout ce qui était désirable dans une voiture d’avant-garde : pas d’essence et une autonomie acceptable. Un seul bémol, après avoir apprivoisé les multisegments à hayon, une berline comme la S ou la 3 me plaisait moins.
J’ai convaincu mon beau-frère du bien-fondé des voitures électriques, mais ce dernier restait inquiet quant à l’autonomie des modèles 100% électriques disponibles. Mon beau-frère, c’est un vrai «gars de chars». Il a pris le temps de bien regarder et il a choisi une Chevrolet Volt de seconde génération qui le comble totalement.
Moi j’avais entendu parler de la révolutionnaire Bolt de Chevrolet, mais sans aucune date de livraison. Ma vieille Matrix devait donc tenir le coup encore quelque temps. Les premiers essais des chroniqueurs semblaient tous très positifs, trop positifs diront certains, car la voiture était en pénurie chez tous les concessionnaires rencontrés ! Mais je me suis lancé quand même. J’ai mis un dépôt en avril 2017 et j’ai reçu ma voiture le 3 novembre de la même année !
Je me suis habitué très rapidement à la conduite à une pédale. Je vous dirais même que j’ai mis mon pied sur la pédale de frein qu’une seule fois sur le chemin du retour entre Rawdon et Montréal.
Dès le premier jour, tout sur cette voiture m’a impressionné, en commençant par le silence. Pas de bruit au démarrage, pas de bruit au ralenti, pas de bruit autre que le bruit des pneus sur la route.
Ensuite, ce fut la puissance. Pour une petite voiture, elle en a dedans ! Il faut dire que je doublais le couple (torque) en comparaison avec ma vieille voiture. Une réponse instantanée à la moindre pression de l’accélérateur, contrairement à une voiture à essence dont le moteur n’est peut-être pas au bon régime ou la transmission au bon rapport. Ma nouvelle Bolt, elle, répondait à la milliseconde, peu importe la vitesse.
Cette voiture est aussi très logeable. Je fais les courses avec ma fille pour son restaurant et c’est surprenant tout ce que nous pouvons loger à l’intérieur. Et le meilleur de cette voiture est le coût d’opération, moins de 2 sous le kilomètre !
Personnellement, j’ai acheté ce véhicule principalement pour faire ma part dans la réduction des gaz à effet de serre. Étant donné que je garde mes véhicules longtemps, l’impact écologique sera réparti sur de nombreuses années, donc il sera bien inférieur à un véhicule à essence.
Bien que le pétrole ait connu une baisse significative dernièrement, je crois que ce n’est que partie remise, ça ne peut qu’augmenter à nouveau. Un de mes amis a tellement été impressionné par ma Bolt qu’il s’en est acheté une lui aussi ! Dans son cas, c’est d’abord l’aspect économique qui a été le facteur décisif. Il faut dire que ce dernier parcourt plus de 40 000 km par année, alors les économies d’essence et d’entretien seront probablement assez impressionnantes !
Heureux de mon choix,
Jean Des Rosiers
Montréal
Regardez sur la photo, c’est la Bolt de mon ami. Dans la rue, il y a la mienne et derrière la Nissan Leaf de ma voisine !
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