Y va faire beau le jour où je vais acheter une Volkswagen, une Porsche ou, à ce compte- là, une Mercedes. Y’a des limites à faire rire de soit par des responsables de relations publiques qui nous considèrent comme des indésirables et qui lèvent le nez sur tout ce qui est écrit en français et davantage s’il s’agit de voitures électriques. Mais, assez c’est assez et j’ai décidé de leur dire leurs quatre vérités.
En mai dernier Daniel Breton et moi avons lancé ce que nous croyons être le premier livre au monde consacré à l’auto électrique et à ses héritières (hybrides, hybrides rechargeables et voitures écoénergétiques). On a fait passablement de bruit autour de l’évènement (interviews radio, télé, journaux, etc.). Le livre ayant été publié aussi en anglais, nous nous sommes fait un devoir de l’envoyer à tous les manufacturiers pour qu’ils soient au courant de notre existence et nous avisent de toute nouvelle concernant leurs véhicules répondant à la définition ci-haut.
En vue d’une seconde édition à paraître, on sollicitait leur coopération pour nous permettre de couvrir l’ensemble des autos électriques sur le marché. À peine un ou deux constructeurs ont d’abord accusé réception du livre, ce qui confirme l’indifférence de leurs collègues pour les autos écologiques. Cela démontre une fois de plus leur apathie vis-à-vis tout ce qui provient du Québec et, secundo, leur indifférence, sinon leur mépris des véhicules verts.
Or, à l’exception de Toyota, notre demande est restée lettre morte et des compagnies telles Volkswagen et Porsche qui dévoilaient des voitures électriques au Salon de l’auto de Paris n’ont pas cru nécessaire de nous inviter à l’évènement quand on sait que nous sommes à l’avant-garde quand il s’agit de tout ce qui touche à l’auto électrique. Quand on sait que l’Allemagne a adopté un projet de loi bannissant toute voiture à essence sur son territoire à compter de 2030, il me semble important pour nous d’être invité à interviewer les responsables de ces compagnies afin de renseigner nos lecteurs. Mais non, Daniel et moi n’avons pas eu l’honneur de satisfaire aux critères d’information de VW, Porsche et Mercedes. C’est du coup un manque de respect envers nos lecteurs dont ceux de Roulez électrique?qui est une source de renseignements précieuse.
Si notre livre avait été édité à Toronto et que nous étions des anglophones passionnés de voitures électriques, il est clair et net que nous aurions été invités à Paris avec le tapis rouge en prime. J’en ai plein mes baskets d’être traités de la sorte après avoir été le journaliste canadien ayant le plus contribué à la vente des voitures précitées.
Ma colère ne changera sans doute rien parce que la plupart des chargés de relations publiques basés à Toronto ne comprennent même pas le français. Au moins, je me serai défoulé.
Et si je n’achète jamais plus de leurs véhicules, vous n’êtes pas forcés de faire la même chose.