Il y a deux semaines, j’ai vendu ma Chevrolet Bolt EV à une entreprise maskoutaine, la Rôtisserie Excellence. Depuis, ce véhicule livre du poulet et de la pizza en compagnie d’une Nissan Leaf neuve, marquant du coup le virage électrique de cette entreprise novatrice à plus d’un égard.

Cette transaction s’est faite rapidement. En effet, ma voiture n’était pas à vendre. J’en étais même très satisfait. Je n’avais rien à redire au sujet de ses performances ou de quoi que ce soit d’autre et contrairement à certains, la “lenteur” toute relative de sa recharge rapide ne me gênait absolument pas. Après presque 45 000 kilomètres, le véhicule s’est avéré sans reproche et je suis certain qu’il va durer longtemps.
Mais comme cette entreprise était pressée de prendre son virage vert en livraison, je me suis dit que ce véhicule serait idéal pour cette fonction et qu’ils en seraient pleinement satisfaits, tout en réduisant l’empreinte écologique de leurs livraisons.
Sauf que ce faisant, je me suis retrouvé sans véhicule.
Évidemment, comme vous le savez, je fait régulièrement des essais de véhicules partiellement ou entièrement électriques pour vous parler de ces nouvelles technologies. Ainsi, je ne suis pas toujours à pied, comme dirait l’autre, mais il m’arrivera quand même de l’être au cours des prochaines semaines et des prochains mois.
C’est ainsi que je vais profiter de cette période pour réfléchir à mon (ou mes) prochain choix en matière de mobilité durable. Vous avez certainement entendu parler de l’initiative de centaines de personnalités qui nous invitent à signer un pacte* où nous nous engageons à diminuer notre empreinte écologique de diverses manières. Eh bien, comme j’ai signé ce pacte, je suis à réfléchir aux différents moyens de diminuer celle-ci, dont dans le secteur des transports, de ma dépendance au pétrole, de ma consommation, de mon alimentation et de mon engagement citoyen en général.
Dois-je le rappeler, les émissions de GES des transports représentaient 41,7% des émissions totales des GES du Québec en 2015 (dernière année de données publiées), faisant du secteur des transports la première source d’émissions de GES, loin devant les autres. De plus, alors que les émissions de GES des autres secteurs ont généralement diminué ou stagné depuis 1990, celles des transports ont augmenté de 21,3%. Pire, les émissions de GES des transports routiers ont augmenté de 35,7% durant la même période.

Il est donc indispensable pour nous tous de nous pencher sur nos choix en matière de mobilité si on veut pouvoir faire une différence et s’engager à notre manière envers le pacte pour la transition qui dit ce qui suit à l’égard du pétrole:

“Je m’engage, immédiatement et pour les deux prochaines années, à la mesure de ma réalité et de mes capacités, à réduire mes émissions de gaz à effet de serre en posant concrètement les gestes suivants:
Pétrole 
Réduire ma consommation de pétrole partout où c’est possible, en diminuant l’utilisation de ma voiture, en priorisant le transport collectif, le transport actif (vélo, marche), le covoiturage, l’autopartage, le transport électrique, le télétravail; en choisissant un véhicule écoénergétique si je dois en posséder un;
Réduire l’utilisation de l’avion et compenser les émissions des vols que j’effectue;”

Après avoir signé le pacte, voici ce que j’entrevois comme options pour diminuer mon empreinte écologique en matière de mobilité durable, de diminution de mes GES et de ma dépendance au pétrole:

 




 

 

 

 

 

Bref, en tant que citoyen qui veut prendre le temps de faire le ou les meilleurs choix écologiques en vertu du pacte que je viens de signer, je vais prendre le temps de soupeser les pours et les contres de toutes les possibilités et vous reviendrai sous peu avec le fruit de mes réflexions.
Et je vous invite à signer le pacte ici: https://www.lepacte.ca
 


 
*: https://www.lepacte.ca
**: https://autonomik.org/nos-services/