Voitures électriques

Novices : voici un petit truc pour ne plus craindre de manquer d’électricité en voyage

Vous êtes sur le point d’acheter votre tout premier véhicule électrique ? J’ai un truc à vous donner afin de ne jamais craindre de faire une panne d’électrons lors d’un long déplacement.

Car c’est vrai qu’on peut avoir peur que ça nous arrive. Il vous reste 10 kilomètres d’autonomie avant la prochaine borne, sauf que cette dernière est à 15 kilomètres… Aille ! C’est vrai qu’on peut se brancher sur n’importe quelle prise extérieure de n’importe quelle maison si on est mal pris, mais ça peut être long, car la recharge est lente sur le 120 volts !

En fait, la seule borne qui soit assez rapide pour attendre à côté est la borne rapide fonctionnant en courant continu (BRCC). Mais il n’y en a pas à tous les coins de rue ! Imaginons que vous roulez dans un endroit peu peuplé et que pour toutes sortes de raisons (vents, côtes, détours), vous découvrez soudainement que vous n’aurez peut-être pas assez d’électricité pour vous rendre à la prochaine borne rapide. Avouez que ça peut être stressant, non ?

Ma Spark EV à la borne rapide de Pointe-à-la-Croix en 2019.

Je me rappelle avoir vécu une situation semblable en 2019. Je revenais d’un tour de la Gaspésie en Spark par la Baie-des-Chaleurs. Pour rejoindre les rives du fleuve, au lieu de traverser la Matapédia vers Rimouski, j’ai décidé de passer par le Nouveau-Brunswick en prenant la route 17.

Je m’étais rechargé à Pointe-à-la-Croix et j’étais sûr d’être bon pour me rendre à la prochaine BRCC qui était située à Saint-Quentin au Nouveau-Brunswick.

Toutefois, vers les trois quarts du trajet, je n’étais plus sûr d’y arriver. Je me suis mis à craindre la panne et il n’y avait que des épinettes sur la route ! Par chance, je suis arrivé à la BRCC de Saint-Quentin avec une batterie presque vide, mais pas morte. J’ai eu chaud !

La solution
Aujourd’hui, ce que je fais en voyage quand la distance entre les BRCC est un peu juste est très simple. Je vous explique.

Pour commencer, ça vous prend un GPS. Google Map ou Waze dans votre cellulaire fera très bien l’affaire. Ouvrez l’application. Ensuite, trouvez la position de la prochaine borne et démarrez le GPS. En agissant ainsi, au fur et à mesure que vous allez vous approcher de la borne en question, vous allez voir le nombre de kilomètres qu’il vous reste à parcourir. 

Sur cette photo, on voit que ma femme roule à 45 km/h et qu’il lui reste 91 km d’autonomie.

Maintenant le truc : étant donné que tous les véhicules électriques indiquent l’autonomie approximative restante du véhicule en kilomètres (GOM), vous n’avez qu’à comparer les deux chiffres (l’autonomie indiquée par le véhicule et la distance calculée par le GPS).

Ensuite, il suffit d’ajuster votre vitesse en fonction de ces deux paramètres. Par exemple, vous êtes à 100 km de la prochaine borne et votre voiture indique 100 kilomètres d’autonomie. Hum, c’est pas mal serré ! Quoi faire ? Ne paniquez pas !

Vous n’avez qu’à ralentir… Vous rouliez à 115 km/h ? Ralentissez à 90 km/h. Vous allez voir, ça change tout ! Votre autonomie va se mettre à augmenter à vue d’oeil et, rapidement, vous allez vous retrouver avec 10, 15, 20 kilomètres en surplus. Vous pourrez alors accélérer un peu tout en surveillant d’un oeil les deux chiffres.

Moi je suis habitué à faire ça et je joue souvent avec ma vitesse afin d’arriver à la prochaine BRCC avec 10 km restant ! Certains trouveront que c’est trop stressant. Dans ce cas-ci, allez-y avec 20 ou 30 km. L’important est de bien comprendre qu’on peut modifier son autonomie en jouant simplement avec la pédale d’accélérateur.

Le principe à retenir : moins on va vite et plus on va loin !

Sachez enfin que lorsqu’on possède un VÉ, on est davantage conscient de l’énergie que l’on consomme, car tout s’affiche avec une clarté incroyable. Et ça devient vite une sorte de jeu. Voir combien de kW on utilise dans telle ou telle situation. Ce qui rentre, ce qui sort, combien ça coûte… Prenez le temps de bien comprendre votre nouvelle voiture électrique. Vous allez voir, plus on la comprend bien et plus on l’aime !

Imaginez, ça fait presque quatre ans que je roule en VÉ et je suis toujours tout aussi emballé !

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