Ce n’est pas la première fois que je vous dis que j’aime ma Spark électrique. Que voulez-vous, je n’en reviens jamais à quel point cette voiture est amusante à conduire et fiable !
J’e l’ai achetée à l’été 2017. C’est Lussier Chevrolet qui l’a fait venir des États-Unis. Elle se libérait d’un contrat de location de trois ans en Californie. Elle avait 30 000 km. Aujourd’hui elle a 6 ans et 80 000 km. En trois ans, la seule chose que j’ai changée ce sont deux biellettes de barre stabilisatrice.
J’ai acheté cette Spark EV pour remplacer ma 2e voiture que j’utilisais occasionnellement et finalement c’est toujours elle que j’utilise. C’est trop amusant de rouler en électrique ! Et je ne l’ai pas payé cher ! Ça m’est revenu à 17 500 $ tout compris (grâce à la subvention de 4 000 $) et comme j’ai économisé environ 4 500 $ d’essence jusqu’à maintenant, c’est comme si je l’avais payée 13 000 $ !
Évidemment, j’ai une toute petite batterie qui me donne une autonomie d’environ 115 km. Qu’importe, je vais quand même partout où je veux, car c’est rare que je fais plus que 100 km dans une journée. Et quand ça m’arrive, eh bien j’utilise les bornes rapides du Circuit Électrique, il y en a partout !
De plus, c’est drôle à dire, mais je suis fier d’être capable de me contenter d’un petit modèle éco-énergétique à une époque où tout le monde nous dit qu’il faut réduire notre empreinte écologique. Au volant de ma Spark, je sais que je suis un élément positif pour la planète et non pas un élément négatif. Et ça me fait du bien de ressentir ça.
Bref, je suis aux anges avec ma Spark et la seule chose que je trouve triste, c’est que GM ne fabrique plus ce petit modèle économique depuis 2016. Présentement au Québec, si on veut s’acheter un VÉ, ça tourne pas mal entre 40 000 $ et 55 000 $ (c’est-à-dire entre 28 700 $ et 43 700 $ si l’on inclut les subventions). Ce n’est quand même pas donné.
Chez les jeunes et dans la classe moyenne, il y a encore beaucoup de gens qui souhaitent payer autour de 20 000 $ pour une voiture, qu’elle soit électrique ou à essence. Ça nous prendrait donc une électrique à 31 300 $ (20 000 $ en incluant les subventions) pour attirer cette clientèle et la Spark EV aurait pu être cette voiture. Étonnement confortable pour sa taille, amusante à conduire et fiable, elle aurait pu devenir le petit modèle économique des électriques en Amérique du Nord.
On l’a fait en France !
Eh bien, c’est ce que la compagnie Renault s’apprête à faire avec la sortie de sa toute nouvelle Twingo entièrement électrique. Un petit modèle de la grosseur de ma Spark et avec une batterie à peine plus grosse !
Et pour ce qui est du prix, c’est vraiment dans la bonne moyenne. Avec les incitatifs offerts en France (équivalents aux nôtres), la Twingo coûte le même prix qu’une Twingo à essence, c’est-à-dire 19 000 $ (ou si vous préférez 24 000 $ si on inclut tous les frais plus les taxes).
Pour moi, c’est génial et j’ai l’impression que Renault ferait un tabac en exportant chez nous cette voiture. Mais y’a-t-il assez de gens comme moi qui peuvent se contenter d’une petite voiture et d’une petite autonomie ?
Chose certaine, au Québec, des petites voitures il y en a beaucoup en circulation. Pensez aux Micra, Yaris, Mirage, Fit, Accent, Rio. Dans toute l’Amérique du Nord, c’est au Québec qu’il y en a le plus !
Et une fois qu’on comprend que c’est pratique d’avoir 300 ou 400 km d’autonomie, mais qu’on peut très bien se débrouiller avec moins si notre budget est limité, un modèle comme la Twingo pourrait devenir un best-seller.
Moi, en tous cas, je serais bien heureux de pouvoir posséder une petite Twingo quand ma Spark sera bonne pour la casse (scrap). D’autant plus qu’elle existe avec tous les gadgets dernier cri !
Et puis, je vais vous faire une confidence. Quand j’étais jeune, je conduisais des voitures à propulsion et des voitures à traction et j’ai toujours trouvé que la conduite à propulsion était plus amusante. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les Porsche ou les roadsters comme la Mazda MX5 sont toujours des propulsions.
Mais quand j’étais jeune, les propulsions ne valaient pas grand-chose dans la neige, car il n’y avait pas assez de poids à l’arrière du véhicule. Sauf qu’aujourd’hui, c’est différent. Avec les voitures électriques, étant donné que le poids de la batterie se répercute sur les quatre roues, une propulsion peut être très efficace, même en hiver. J’en ai la preuve avec la Tesla de mon fils qui affronte la neige comme un tank malgré ses roues arrière motrices.
Je vous raconte tout cela pour vous vous dire que je me demande si je n’aimerais pas encore davantage ma Spark si c’était une propulsion et j’ai appris en faisant cet article qu’on a décidé de placer le moteur électrique de la Twingo au-dessus de l’essieu… arrière. C’est donc une propulsion !
Hum… j’aimerais bien essayer cette petite Renault électrique. J’ai l’impression qu’elle va vraiment être amusante à conduire !
Quand va-t-elle arriver sur le marché français ? D’ici la fin de l’année 2020 !
Pourrait-on un jour la voir débarquer au Québec ? On ne sait jamais ! Un représentant Renault, suite à la sortie du Twizy électrique, nous a dit il y a quelques années que sa compagnie aimerait bien revenir en Amérique avec uniquement des modèles électriques et une approche client à la Tesla. Ce n’est donc pas impossible…
Sachez que moi j’ai possédé deux Renault dans ma vie. Une à 18 ans (Renault 8 payée 500 $) et une à 30 ans (Renault 5 payée 3 000 $). Alors pourquoi pas une troisième !
Ajout (21 nov), essai en vidéo de Maxime Fontanier : https://www.youtube.com/watch?v=i3Bw8Gnaub