Avant 2020, ils étaient rares, on en voyait à peine. Aujourd’hui, ça augmente à une vitesse incroyable ! Savez-vous que sur les pistes cyclables du Québec, on prévoit que des 5 ans le pourcentage des vélos électriques atteindra les 80 % ?
Moi qui habite à cinq minutes à pieds de la piste cyclable le P’tit Train du Nord à Val-David, j’ai vu la transformation s’opérer sous mes yeux en trois ans. Et j’ai suivi ça avec attention, car moi, tout ce qui roule avec un petit moteur me fascine !
Mais pas question d’en acheter. Je me disais que j’étais trop jeune. J’aimais bien mon vélo et je voulais le garder encore un peu. Et puis j’avais peur aussi qu’un vélo électrique me rende paresseux !
Sauf que l’an dernier, lors d’un voyage à Vancouver, ma femme et moi on a décidé de louer des vélos électriques pour faire le tour de la ville, un grand tour…
J’ai capoté ! Moi qui me fatigue rapidement en vélo ordinaire, je crois que j’ai fait trois fois la distance que je fais habituellement. Le même effort, mais trois fois plus de kilomètres !
Et dernier point : j’ai découvert un vélo bien plus confortable que celui que j’avais à la maison. Bref, j’ai noté le nom des vélos sur le cellulaire de ma femme et trois mois plus tard, je n’en pouvais plus, j’en ai commandé deux en ligne ! On les a reçus en septembre 2022.
Depuis ce temps, je trippe vélo électrique ! J’en ai fait un peu en septembre et octobre 2022 et cette année, ça n’arrête pas. Le fait que ça avance tout seul et dans le silence me fascine totalement. Je ne m’en lasse jamais.
Et puis, avec mon vélo électrique, c’est la belle vie. On peut pédaler si ça nous tente, ne pas pédaler si on souhaite se reposer. Y’a une poignée « à gaz » comme sur une moto ! On peut même enclencher le régulateur de vitesse (cruise control) en appuyant deux secondes sur le bouton « moins » (voir photo) et se laisser aller comme si on était sur un voilier ! C’est vraiment fantastique.
(Ajout de l’auteur : Attention ! Mes vélos font cela, mais certains n’offrent qu’une assistance au pédalage, ça dépend des modèles.)
Ces temps-ci, avec ma femme, plusieurs fois par semaine (je suis retraité), je pars de chez moi et j’emprunte le P’tit Train du Nord vers le sud ou vers le nord. Sinon, je me promène sur les routes dans un rayon de 20 kilomètres autour de Val-David. Avant c’était impossible à cause des côtes, mais maintenant je peux aller partout ! Je peux même visiter Val-David-en-haut et le Far Hills, près des lacs Lavallée et La Salle.
À l’occasion, je mets mes vélos derrière ma Bolt EUV et je fais des petites escapades de une à trois journées. C’est génial ! Le fait de partir avec une voiture électrique et des vélos électriques enlève tous les remords reliés au CO2. Je peux maintenant visiter plein de belles régions sans rien polluer ni rien émettre !
Vous allez me dire que la fabrication de mes vélos et de ma Bolt a produit du CO2. C’est vrai, sauf que de rester chez moi ou de les utiliser abondamment, le taux reste dorénavant le même. Ça donne envie de partir !
Le seul inconvénient avec les vélos électriques, c’est le poids. C’est donc plus compliqué à transporter que des vélos ordinaires (même lorsqu’on enlève les batteries et qu’on les met dans le coffre). Ça prend un support à vélo spécial.
Et une fois sur la route, faites attention aux nids-de-poule, ça pourrait briser votre attache de remorque ! Moi en tous cas, je fais très attention et je roule doucement. Mais ça vaut la peine ! Il y a tellement d’endroits pour pédaler, c’est fou !
Imaginez, moi l’ancien motocycliste (de 16 ans à 45 ans), je trouve ça encore plus amusant qu’en moto. Ce n’est pas peu dire !
