Photo : La nouvelle camionnette F-150 Raptor de Ford présentée au Salon de l’Auto de Détroit. Crédit : Daniel Breton.
Chers lecteurs, je considère Jacques Duval comme mon ami et je suis TRÈS FIER de pouvoir compter sur lui en tant que chroniqueur régulier sur roulezelectrique.com. Je remercie des commanditaires tels que Autoblog-Québec et Bourgeois Chevrolet qui rendent cela possible. Il nous partagera sa propre expérience, bien sûr, mais aussi émettra son opinion sur l’évolution de tout «l’écosystème» qui a trait à l’électrification des transports.
Sylvain Juteau
Nous avions déjà parlé de ce milliardaire saoudien, le prince Alwaleed bin Talal, sur le présent blogue (Princes du Moyen-Orient : Voilà ce qu’ils font avec notre argent!!). Ce prince est si riche qu’il s’est acheté un Airbus A380 comme jet privé! À partir des prévisions de ce puissant homme d’affaires du Moyen-Orient, Jacques Duval se demande si la chute du prix du pétrole aura un impact sur l’électrification des transports.
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La récente chute du prix de l’essence à la pompe, consécutive à la dégringolade du coût du baril de pétrole à l’échelle mondiale suscite bien des questions, la plus cruciale étant l’influence que pourrait avoir cet évènement sur le marché de la voiture électrique.
Le consensus est que la situation actuelle n’est que temporaire et qu’il suffira du moindre petit incident international pour que les prix repartent à la hausse. Or, si l’on se fie aux déclarations du milliardaire saoudien, le prince Alwaleed bin Talal, la vérité est toute autre. Selon lui, on ne reverra pas de sitôt le baril d’essence à 100 $ et il n’hésite pas à dire qu’un tel prix est de l’histoire ancienne. À 50 $ le baril, il semble que la production de pétrole soit déficitaire, mais presque que tous les pays continuent leur exploration pour ne pas perdre leur place sur le marché, ce qui engendre des surplus et une chute des prix.
Toujours selon ce membre de la famille royale saoudienne, la demande est en baisse et il est urgent de rééquilibrer l’offre et la demande.
Si jamais cet interlocuteur a raison, le prix du pétrole pourrait atteindre un plancher encore jamais vu de manière à stabiliser le coût au niveau actuel pour ne jamais plus grimper à 100 $ et plus le baril. Malheureusement, je pense que nos chers gouvernements en profiteront pour hausser les taxes afin de profiter de cette manne inattendue. Quel sera l’effet de tout cela sur l’éclosion de la voiture électrique ? Tout dépend de l’attitude des consommateurs et surtout de leurs convictions vis-à-vis les problèmes de pollution. Achète-t-on une auto électrique juste pour économiser sur l’essence ou pour diminuer les effets nocifs des moteurs à essence sur l’environnement? À 95 sous le litre, se tournera-t-on autant vers une Leaf, une Soul EV ou une Golf EV ou si l’on se précipitera-t-on sur le dernier VUS aperçu au Salon de l’auto ? Voilà la question.
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