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Le Cybercab de Tesla et ses formidables implications

Dans le présent article, je vais me concentrer sur le Cybercab proprement dit, ses caractéristiques anticipées, sa philosophie et les formidables implications qui vont suivre lorsque des dizaines de millions de Cybercab seront en circulation.

Photo du Cybercab de Tesla qui sortira en 2026, un robotaxi à 2 passagers. Source : Tesla.

Autre vue du Cybercab.. Source : Tesla.

D’entrée de jeu, je tiens à vous dire que les robotaxis avec une conduite autonome sans supervision, à grande échelle, vont débuter lentement et prendre plusieurs années à se perfectionner et gagner la confiance des gens. Le déploiement des flottes de robotaxis va débuter dans les villes plus au sud, avec une température plus clémente, de manière à éviter les grosses bordées de neige. Ce n’est que plusieurs années après ces débuts qu’on verra des flottes de robotaxis opérer dans des villes comme Québec ou Montréal.

Mais, vous me direz, les robotaxis ont déjà débuté depuis quelques années. Waymo en a environ 700 en circulation en Californie et au Texas. C’est vrai, bien sûr. Toutefois, comme je l’ai fait valoir dans mon dernier article, les robotaxis de Waymo coûtent cher et peuvent circuler seulement dans les quartiers qui ont préalablement été cartographiés en 3D avec une précision d’un centimètre (édifices, chaines de trottoir, arbres, bornes fontaines, lampadaires, poteaux téléphoniques etc). Sans compter qu’il faut refaire les cartes régulièrement pour tenir compte des changements. C’est la technologie des robotaxis Waymo basée sur l’utilisation de lidars qui requiert cela. Rappelons que les lidars mesurent la position et la distance des objets grâce à l’envoi d’impulsions laser. Cette technologie se prête donc difficilement à une diffusion à grande échelle.

Ce n’est pas le cas de la technologie de conduite autonome de Tesla, qui n’utilise présentement que des caméras et déduit les distances par triangulation à partir de deux caméras, comme nous le faisons avec nos deux yeux pour voir en 3D. C’est le système FSD (Full Self Driving), qui comprend huit caméras, un ordinateur de bord et le logiciel FSD, en plus du superordinateur central, qui entraine l’intelligence artificielle (IA) des ordinateurs de bord, à partir des milliards d’heures de données de conduite que fournissent les millions de véhicules Tesla sur les routes. Cette technologie ne requiert pas de cartes en 3D de son environnement.

Tout cela pour dire que les futurs robotaxis Cybercab de Tesla, annoncés le 10 octobre 2024 à l’évènement We Robot, vont coûter au moins cinq fois moins cher  à produire que les robotaxis Waymo et vont pouvoir sortir des chaînes de montage en millions d’exemplaires (2 millions/an en 2027-2028), ce qui change TOUT.

Je vous réfère à mon article du 19 février 2025 intitulé « Le robotaxi Tesla conduira mieux que l’homme en 2025 ? » pour comprendre pourquoi le logiciel FSD de Tesla a évolué aussi vite depuis 2023 et pourquoi l’augmentation des performances de l’IA a littéralement explosé depuis deux ans, en particulier chez Tesla. Cette situation laisse présager que l’IA Tesla a de bonnes chances de dépasser l’homme pour la conduite sécuritaire en 2025, dans des conditions climatiques raisonnables, comme nous l’avons vu dans ce précédent article.

À noter que des millions de véhicules Tesla actuels vont pouvoir devenir éventuellement des robotaxis, lorsque le système FSD n’aura plus besoin d’être supervisé. En 2025 ?

L’objectif et la philosophie du Cybercab

Tesla a conçu son Cybercab avec pour objectif d’avoir un taxi sans conducteur bon marché,  avec une capacité de 2 passagers, ce qui rencontre plus de 80 % des besoins, selon Elon Musk.  

Comme la grande majorité des trajets vont être effectués en ville, le Cybercab n’a pas besoin de rouler à 200 km/h ni d’accélérer de 0 à 100 km/h en 3 secondes. Les performances réduites du groupe de propulsion et le fait qu’il n’y ait que deux passagers entrainent plusieurs réductions de coûts pour le Cybercab par rapport aux autres véhicules de Tesla.

La philosophie derrière la conception a été de ne pas mettre de composants ou pièces inutiles et d’augmenter le plus possible l’efficacité, afin de diminuer au maximum les temps de recharge tout en ayant une batterie relativement petite. L’efficacité visée, selon les ingénieurs de Tesla, est au minimum de 5,5 miles/kWh, ce qui correspond à une consommation d’énergie EPA inférieure à 11,4 kWh/100 km, comparativement à 15,6 kWh/100 km pour une Model 3 longue autonomie.

Les réductions de coûts dues au véhicule. L’aspect moins énergivore du système de propulsion du Cybercab entraine un moteur moins puissant, plus petit et plus léger, une batterie également plus petite et plus légère, et même un système de freinage plus léger. Le fait qu’il n’y ait pas de conducteur permet d’enlever le volant, la colonne de direction et le système d’assistance hydraulique pour tourner le volant. Pas besoin non plus de fenêtre arrière, ni de miroirs, les caméras suffisent. Par ailleurs, la cabine passager n’ayant que deux occupants, avec un mur de séparation entre la cabine et le coffre, cela réduit considérablement les besoins en chauffage et climatisation de l’habitacle, d’où une thermopompe plus petite. Un espace passagers moins volumineux signifie qu’on a besoin de moins de haut-parleurs et moins de moteurs pour ouvrir et fermer les portes et les fenêtres (2 portes seulement), ce qui se traduit aussi par moins de filage. Le poids réduit du véhicule permet d’avoir des amortisseurs plus légers etc.. Autant de détails qui réduisent les coûts et améliorent l’efficacité du Cybercab.

C’est le fait de concevoir le véhicule de fond en comble avec sa fonction particulière en tête qui permet de réduire autant ses coûts et augmenter autant son efficacité. Par ailleurs, le système FSD de conduite autonome de Tesla se prête très bien à une production de masse en millions d’exemplaires, ce qui réduit de façon importante les coûts de production qu’à plus petite échelle.

Une fabrication moins coûteuse. Il ne faudrait pas oublier l’énorme avance technologique de Tesla dans les procédés de fabrication de ses véhicules. Pensons au giga-moulage qui leur permet d’avoir 2 grosses pièces pour la structure inférieure de leurs châssis au lieu de 200, éliminant ainsi de nombreuses étapes d’assemblage et une centaine de robots. Pensons également au système de construction en parallèle (appelé « unbox »), appliqué au Cybercab, qui va permettre de construire séparément le devant, le derrière, le dessous, le dessus et les côtés du véhicule, en parallèle, pour les assembler à la fin seulement. Ce seul procédé, qui sera utilisé pour la première fois, facilitant beaucoup le travail et accélérant l’assemblage, pourrait réduire les coûts de production de 30% à 40% ! Pour plus de détails sur ces technologies, je vous réfère à mon article « Diminuer le coût et l’empreinte écologique des VÉ avec des technologies de fabrication innovantes », paru le 10 septembre 2023 sur Roulezelectrique.com.

Voici un point important, mentionné par Brian White de FutureAZA, qui s’est entretenu avec les ingénieurs de Tesla. Le Cybercab a été conçu pour être fabriqué entièrement par des robots industriels, sans personne sur la ligne de montage. Un autre point important, également mentionné par un ingénieur de Tesla, il n’y aura pas de peinture, la couleur va être incluse dans le matériel qui va former, par injection, les panneaux de polyuréthane de la carrosserie, qui ne rouilleront pas! Tesla développe le procédé présentement. La chaine de montage entièrement automatisée et l’absence d’un atelier de peinture vont entraîner d’autres réductions substantielles des coûts de production.

De plus, le fait que Tesla soit autant intégré verticalement est une autre carte dans le jeu du constructeur automobile pour réduire ses coûts, en éliminant les marges des fournisseurs. Rappelons ce qu’a fait Tesla.  La compagnie a construit en un temps record le 2e plus puissant superordinateur au monde, Cortex, à la giga-usine de Austin, pour entrainer l’IA de son système de conduite autonome FSD, elle a conçu et construit un complexe de raffinage du lithium moins polluant que ceux existants, produit ses propres batteries Li-ion, conçoit et programme leurs propres logiciels, sans compter, bien sûr, la fabrication et l’assemblage avancés de ses véhicules.

C’est pour toutes ces raisons que le Cybercab devrait coûter moins de 30 000 $ US à l’achat, en 2026-2027, ce qui veut dire environ 20 000 $ à 23 000 $ à produire, selon la marge de profit retenue. C’est au moins cinq fois moins cher que ses compétiteurs, qui ne produisent pas leurs véhicules.

Caractéristiques anticipées du Cybercab

Comme nous l’avons vu, les deux principaux objectifs recherchés pour le Cybercab sont un bas coût et une grande efficacité. Sous ce rapport, Elon Musk a dit que le prix de vente sera inférieur à 30 000 $ US et que la consommation d’énergie sera inférieure à 11,4 kWh/100 km (5,5 miles/kWh).

Pour le reste des caractéristiques, il est difficile de les chiffrer car elles n’ont pas été données. Toutefois, en particulier grâce aux discussions de Brian White avec les ingénieurs de Tesla, on peut en déduire vraisemblablement que la vitesse maximale devrait être autour de 140 km/h et que son accélération serait plus « normale » compte tenu de la fonction de taxi urbain, disons de l’ordre de 6 à 7 secondes pour le 0 à 100 km/h. Le poids serait inférieur de 1 000 livres (454 kg) à celui de la Model 3, donc environ 1 300 kg pour le Cybercab. L’autonomie ciblée serait de 200 miles, soit 320 km, ce qui me semble insuffisant en hiver. Espérons que ce soit révisé à 400 km, ce qui correspondrait à une batterie de 4 x 11,4 kWh = 46 kWh.

Pour ce qui est de l’intérieur, les deux sièges ne seront pas ajustables (moins de moteurs et commutateurs) et il n’y aura pas de console au centre, ni boîte à gants, ni cavités de rangement dans le bas des portes, pour éviter que les passagers y oublient des effets personnels. Un système automatisé de nettoyage de la cabine fera le ménage, pour les flottes de Cybercab.

Photo de l’intérieur du Cybercab. Source : Brian White du canal FutureAZA.

Concernant la recharge, les Cybercab vont utiliser un chargeur par induction, sans contact, comme le montre la vidéo de Tesla transmise sur X le 18 octobre 2024.

L’écran du Cybercab montrant son système de recharge par induction. Source : Tesla.

Pour terminer cette section sur les caractéristiques anticipées, mentionnons qu’il existe aujourd’hui des batteries LMFP ou même LFP qui peuvent durer plus de l 500 000 km. Il serait logique que les Cybercab en soient équipés, puisqu’ils pourraient rouler plus de 100 000 km par année. N’oublions pas que Tesla a déjà testé ses moteurs pour s’assurer qu’il peuvent durer 1 600 000 km (1 000 000 miles).

Les formidables implications du Cybercab et des robotaxis

Lors de la présentation du Cybercab le 10 octobre 2024, Elon Musk a souligné que le futur robotaxi de Tesla devrait être utilisé cinq fois plus dans une semaine qu’un véhicule personnel usuel, ce qui confirme ce que nous venons de dire, à savoir que sa durée de vie devrait être supérieure à 1 000 000 km. La batterie peut le faire, le moteur peut le faire, la carrosserie en polyuréthane et le châssis en alliage spécial d’aluminium aussi. Disons qu’à raison de 100 000 km par année le cybercab pourra durer 10 ans.

C’est un des points majeurs qui change tout! En effet, le coût de fabrication du véhicule de même que son empreinte écologique liée à la fabrication pourront être répartis sur cinq fois plus de kilomètres et diminuer de beaucoup le coût de propriété au kilomètre. Celui-ci sera réduit encore plus avec des robotaxis qui pourront transporter disons quatre passagers en covoiturage, géré par ordinateur, ou encore mieux avec des minibus autonomes, comme le Robovan également présenté par Tesla. Je vous en parlerai dans mon prochain article.

Photo du Robovan présenté par Tesla, pouvant transporter 14 passagers assis. Source : Tesla.

Le calculateur du CAA nous donne un coût au kilomètre de 54¢ pour une Model 3 2024 au Québec, sans les coûts de financement et les assurances. Ça c’est le prix pour un consommateur qui achète une Model 3. Comme on peut le constater sur le graphique du calculateur du CAA, ci-dessous, le gros des coûts du kilomètre (86%) est lié à l’amortissement du prix d’achat de la Model 3, et le coût de l’électricité ne représente que 4% pour 15 000 km/an. L’entretien représente 6% et les permis 4%. En ajoutant 1 700 $ CAN/an pour les assurances, en moyenne sur 10 ans, et 500 $ par an en moyenne sur 10 ans pour le financement, ça nous donne 2 200 $ CAN/an de plus, soit approximativement 15¢ de plus du kilomètre, pour un total arrondi de 70¢ / ­­km pour posséder une Model 3 au Québec.

Capture d’écran du calculateur de coût au kilomètre du CAA, pour une Model 3 de Tesla. Les coûts de financement et d’assurances ne sont pas inclus. Source : CAA.

Pour le calcul du coût au kilomètre d’un Cybercab qui appartiendrait à Tesla au Québec, je vous réfère à l’encadré ci-dessous. On voit que le Cybercab d’un service de robotaxis  reviendrait, en première approximation à 25 ¢ / km pour un client, comparativement au 70¢ / km pour posséder une Model 3 au Québec et faire 15 000 km par année. C’est donc approximativement 3 fois moins cher pour le service de robotaxis, vs acheter une Model 3.

Par ailleurs, pour Tesla, en comptant un profit de 5¢ / km sur 1 000 000 km ça fait 50 000 $ CAN de profit par Cybercab, beaucoup plus profitable que de les vendre même avec un profit de 10 000 $ par véhicule. Mais, il ne faut pas oublier qu’un client qui veut acheter un Cybercab devra payer environ 100 $/mois pour utiliser le logiciel FSD (18 000 $ sur 15 ans). Dans les deux cas, Tesla augmente ses profits de façon spectaculaire, dès que le logiciel est approuvé meilleur conducteur qu’un humain!

La sécurité est le deuxième point qui va changer la donne. Avec l’avancé stratosphérique de l’IA présentement, il ne serait pas surprenant qu’un robotaxi conduise 10 fois mieux qu’un humain en 2030, voire 20 ou 30 fois mieux, avec autant de fois moins d’accidents de la route! Pas de texto au volant, pas de fatigue au volant, pas d’alcool ou de drogue au volant, pas de vitesse excessive, toutes des causes qui contribuent beaucoup aux blessures et mortalités sur nos routes.

Le troisième impact important des robotaxis, style Cybercab, c’est le bénéfice majeur pour l’environnement, comme nous l’avons mentionné. Même si le faible coût va inciter plus de gens à utiliser une voiture, n’oublions pas qu’un Cybercab minimaliste comme nous l’avons vu (moins de ponction de matières premières), construit de façon plus respectueuse de l’environnement et parcourant cinq fois plus de kilomètres avec le même véhicule va diminuer de beaucoup l’empreinte écologique du transport terrestre. Surtout que le robotaxi va pratiquer l’écoconduite.

Un autre atout intéressant d’un service de robotaxi sera la possibilité de choisir le véhicule qui convient le mieux à notre activité du jour: Cybercab, Model 3, Model Y ou Cybertruck, ce qui est impossible lorsqu’on achète un véhicule. Les gens choisissent souvent un véhicule plus gros, plus polluant et plus cher pour les quelques fois par année où ils vont pêcher, chasser ou trainer une roulotte pour les vacances, alors que 90% du temps ils vont à leur travail seul dans leur gros véhicule.

Un avantage qui va être très apprécié par les personnes âgées, les personnes handicapées, les jeunes adolescents et leurs parents c’est de pouvoir se déplacer confortablement, avec un service porte à porte, sans permis de conduire. Ayant habité en campagne depuis plus de 40 ans et ayant eu 3 enfants, je peux vous dire que ma femme et moi avons fait très souvent le taxi, une tâche qui ne sera plus aussi nécessaire.

Enfin, n’oublions pas les tracas en moins avec un service de robotaxis au lieu d’une voiture personnelle. Plus besoin de chercher un stationnement ou d’aller aux ateliers de réparation pour les bris, l’entretien ou changer les pneus, plus d’amendes à payer pour les contraventions non plus.

À terme, lorsque des dizaines de millions de robotaxis sillonneront nos rues, cela va changer les paysages urbains également, puisqu’on n’aura presque plus de stationnements dans nos rues et attenants aux commerces, institutions et industries. Les robotaxis pourront être logés la nuit dans de grands garages en hauteur ou souterrains pour qu’ils prennent moins de superficie, dans chaque quartiers. De plus, puisque personne n’aura à y rentrer avant qu’ils soient dehors, ces garages pourront en contenir 4 à 5 fois plus, serrés comme des sardines dans une boîte de conserve, et tenant compte que beaucoup de robotaxis vont être de petits véhicules urbains. Au lieu des stationnements dans nos rues, on pourra avoir plus de pistes cyclables ou de la verdure, arbres ou fleurs avec des bancs, ou même des petits jardins communautaires

Il reste toutefois un problème qui n’est pas résolu avec des Cybercab, la congestion sur les routes. Nul doute que Tesla en est bien conscient et c’est pour ça qu’ils ont présenté le Robovan, un minibus autonome, en même temps que le Cybercab. En effet, si tout le monde va travailler seul dans un Cybercab, les embouteillages dans nos villes vont demeurer, voire empirer. Nous examinerons le futur des transports collectifs dans mon prochain article et verrons comment les transformer pour qu’ils soient plus efficaces, moins cher et avec une plus faible empreinte écologique, grâce à la conduite autonome.

CONCLUSION

Bien moins cher. Les services de robotaxis vont nous permettre de réduire d’un facteur 3 les coûts par rapport à l’achat d’une voiture personnelle, pour le même service porte à porte. À terme, les gens n’achèteront plus de véhicule personnel mais vont plutôt acheter des kilomètres à un service de robotaxis, particulièrement les citadins.

Les deux principales raisons qui vont le permettre sont le fait que les robotaxis vont pouvoir rouler plus de 1 000 000 km (5 fois plus qu’une voiture personnelle) d’une part, et être minimalistes en éliminant les pièces ou systèmes inutiles à leur fonction. Plus petits véhicules urbains avec moins de gadgets égale moins cher.

Plus respectueux de l’environnement. Les deux raisons que je viens de mentionner vont également permettre de réduire de beaucoup l’empreinte écologique du transport personnel. Cette réduction sera encore plus grande avec des robotaxis plus gros transportant 4 passagers en covoiturage, géré par ordinateur, ou encore avec des minibus autonomes, comme le Robovan qui a également été présenté par Tesla.

Alors, une nouvelle mobilité bien moins chère et bien plus respectueuse de l’environnement, mais qui va offrir d’autres énormes avantages aussi.

La sécurité. En principe, 2025 va voir les robotaxis dépasser la conduite humaine dans le sens d’être plus sécuritaire et de générer moins d’accidents. C’est l’évolution explosive de l’IA présentement qui en est responsable. Le temps n’est pas loin où on verra 10 fois moins d’accidents routiers, lorsque le nombre de robotaxis sera suffisant.

L’embarras du choix. Contrairement à un véhicule personnel qu’on achète, on pourra choisir le type de robotaxi qui nous convient selon les activités du jour : un Cybercab à 2 passagers, une Model 3 à 5 passagers, un Model Y avec plus de place, ou même un Cybertruck.

Génial pour les personnes âgées ou handicapées. Puisqu’on n’aura pas besoin de permis de conduire, les personnes âgées ou handicapées vont être ravies de pouvoir utiliser un robotaxi!

Moins de tracas. Fini le temps où il fallait trouver un stationnement, aller aux ateliers de réparation pour entretenir notre véhicule ou payer des amendes pour nos infractions routières.

Des paysages urbains agréables. Puisqu’il va y avoir beaucoup moins de stationnements dans nos rues, on pourra avoir plus de pistes cyclables, planter des arbres, mettre des fleurs et des bancs, et pourquoi pas des petits jardins communautaires. Avouez que c’est stimulant!

Image générée par Grok 3 de xAI, le 26 février 2025. Source : x.com/i/grok .

Ça va prendre aussi des minibus autonomes. Même si des Cybercab à deux passagers peuvent rencontrer plus de 80% des besoins usuels de ceux qui possèdent un véhicule personnel, cela ne règle pas le problème de congestion de la circulation aux heures de pointe. Pour le régler on va devoir faire du covoiturage avec des robotaxis plus gros ou des minibus autonomes, comme le Robovan dont nous avons parlé.

Mon prochain article va justement aborder l’avenir des transports collectifs pour les rendre plus efficaces, plus abordables et plus respectueux de l’environnement. Vous allez être surpris d’apprendre certaines choses qu’on n’ébruite pas présentement.

Un énorme changement de paradigme très positif en vue!

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