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Juste au moment où GM commence à vendre au compte-goutte quelques exemplaires de la révolutionnaire Chevrolet Bolt, Tesla nous fait savoir que le très désirable modèle 3 entrera en production d’ici trois mois, beaucoup plus tôt que prévu. Bref, c’est le début de la guerre. Aux quelques 400 000 Tesla 3 déjà en commande, GM réplique avec 373 000 Bolt pré payé.
Un aspect intéressant de la campagne publicitaire de Chevrolet est de ne pas miser sur le statut de voiture électrique de la Bolt.
Le responsable de la commercialisation a été clair là-dessus. « Nous ne ferons qu’effleurer qu’il s’agit d’une auto ne requérant pas d’essence. La logique derrière tout cela est que cette nouvelle Chevrolet possède une autonomie de 400 km (238 milles), ce qui se compare à l’autonomie de bien des voitures à essence. Selon la même source, la Bolt est d’abord et avant tout « a great car » qui ne consomme pas de pétrole.
Face à un tel enthousiasme, je me demande pourquoi GM veut instaurer la même philosophie que pour la Volt, c’est-à-dire de limiter la production à des chiffres bien au-dessous des exigences du marché. La voiture étant construite en Corée du Sud, serait-ce que l’usine n’a pas la capacité pour remplir les carnets de commandes ? Déjà, on ne compte alimenter qu’un nombre limité d’états américains et j’ai bien peur que la clientèle canadienne doive faire preuve de patience avant de rouler en Bolt.
Le modèle 3 de Tesla saura-t-il en profiter ? Ça reste à voir.
Commanditaire qui a rendu cette chronique possible :
