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Décès de Jacques Duval : au revoir mon ami !

Je viens d’apprendre la nouvelle il y a quelques minutes et j’en suis sincèrement ébranlé: Mon ami Jacques Duval, pratiquement le premier chroniqueur automobile au Québec à prendre fait et cause pour la mobilité électrique au Québec a quitté la planète Terre le 6 février 2024 à l’âge vénérable de 89 ans.

Je te souhaite de reposer en paix mon cher ami! Je n’oublierai jamais notre première rencontre en Septembre 2013 (Rencontre avec JACQUES DUVAL!) et ta grande surprise quand tu m’as vu apparaître à ton condo de Floride en mars 2014 (J’étais parti du Québec avec ma Tesla S 2013 100% … c’était un exploit à l’époque!

Toutes mes sincères condoléances à toute la famille et amis de Jacques.

À BIENTÔT MON AMI!

Voici le communiqué de la famille:

Décès de Jacques Duval, pionnier du secteur automobile au Québec
Montréal, le 8 février 2024 – La famille Duval a le regret d’annoncer le décès de l’ex-pilote, animateur, journaliste et chroniqueur automobile Jacques Duval, qui s’est éteint le 6 février dernier à l’âge de 89 ans des suites d’une longue maladie. À la fois reconnu et respecté, tant par l’industrie automobile que par le grand public, il a été pendant longtemps la référence incontournable en matière automobile au Québec, mais il s’est également distingué dans plusieurs domaines au cours de sa longue carrière.
Né en 1934 à Lévis, il débute dès l’âge de 16 ans comme annonceur et animateur, d’abord à la radio, à CKVC (Québec) et CKVL (Verdun), puis à Télé-Métropole, où il crée notamment le concept de Cimetière du disque, repris par la suite par Claude Rajotte à Musique Plus. Passionné de l’automobile, il s’impose rapidement comme pilote, puis comme chroniqueur émérite. À titre de pilote, il remporte le championnat du Québec à cinq reprises entre 1964 et 1971, gagnant notamment le Grand Prix de Trois-Rivières en 1967. En 1971, il triomphe aux 24 Heures de Daytona dans la catégorie GT, devenant ainsi le premier Canadien à remporter une victoire internationale, et trace ainsi la voie pour les nombreux pilotes québécois ayant réussi sur la scène internationale.
Sa passion pour l’automobile l’amène à proposer à Radio-Canada un projet de série hebdomadaire sur l’automobile, qui deviendra l’émission Prenez le volant, qu’il anime pendant huit saisons, de 1966 à 1974. En parallèle, il fonde et publie à compter de 1967 Le Guide de l’auto, qui devient rapidement le best-seller annuel du Québec et le livre de chevet de tous les amateurs d’automobile du Québec. En plus d’être chroniqueur automobile à La Presse pendant une quinzaine d’années, il dirigera Le Guide de l’auto pendant 37 ans, jusqu’en 2004 (à part une trêve de quelques années où il travaille pour Ford), avant d’y retourner comme collaborateur entre 2013 et 2015.Il anime également des émissions à Radio-Canada, TVA (où, avec Michel Barrette, il fait revivre Prenez le volant en 2000), ainsi qu’au Canal Vox et à Évasion. Pendant toutes ces années, son franc-parler était à la fois craint et admiré des manufacturiers automobiles.
Tant dans sa carrière d’animateur que de chroniqueur automobile, Jacques Duval a toujours été un ardent défenseur de la langue française, d’abord à la radio et à la télé, comme promoteur des interprètes et chansonniers québécois, puis comme chroniqueur automobile, où il a été un réel précurseur, notamment en établissant de nouvelles normes de francisation dans le langage automobile. On a souvent comparé à juste titre son impact sur le français dans l’automobile à celui qu’a eu René Lecavalier pour le hockey.
Récipiendaire de nombreux honneurs, il a entre autres été intronisé au Temple de la Renommée du sport automobile canadien. En 2011, le gouvernement du Québec lui décernait le Prix Georges-Emile Lapalme pour son œuvre remarquable et la qualité exceptionnelle de sa contribution au développement culturel de la société québécoise. Il a publié son autobiographie, De Gilbert Bécaud à Enzo Ferrari en 2006.
En plus de ses collègues et amis, Jacques Duval laisse dans le deuil sa conjointe Suzanne Charest ainsi que ses trois enfants Brigitte, Pierre et François, ainsi que ses cinq petits-enfants. A la demande de M. Duval, sa famille a exprimé le désir de tenir des funérailles discrètes et demande aux médias de respecter ce souhait.

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