Voitures électriques

Dans la vie, faut-il penser à son petit bien-être ou rouler en VÉ pour protéger l’environnement ?

Sachez que les VÉ ne me disaient pas grand-chose avant 2017 et que je n’ai jamais milité pour Greenpeace. Moi je suis plutôt un hédoniste. Je n’ai pas demandé à venir sur Terre. Je suis là, dans ce monde pas toujours facile, j’essaie d’être heureux.

La moitié des humains deviendrait demain matin des moines à la vie austère ne rejetant que quelques grammes de CO2 par année que les catastrophes ne disparaitraient pas pour autant. La civilisation humaine engendre sans cesse de nouveaux problèmes et il faut voir ça comme un jeu, comme une suite de défis.

Tout cela pour dire que je ne fais pas la promotion des VÉ uniquement pour des raisons écologiques. Je le fais parce que les voitures électriques sont vraiment meilleures que les voitures à essence. Le titre de ma chronique était une attrape. On n’a pas à choisir entre son bien-être ou un VÉ pour protéger l’environnement. Avoir un véhicule électrique, c’est bon aussi pour notre bien-être !

Je possède toujours ma 1re voiture électrique qu’on voit à gauche.

Il y a quelques années, quand j’ai découvert la supériorité des voitures électriques en achetant mon premier VÉ, j’ai capoté. Il fallait que j’en parle.

Et c’est pout ça que je tiens ce blogue depuis des années. Pour dire à tous que les voitures électriques surpassent à tous les niveaux les voitures à essence.

Bref, dites-vous bien que même si la combustion du pétrole n’avait jamais fait naitre la crise que l’on connait, les voitures électriques auraient fini par s’imposer quand même.

Retour sur les villes sans voiture…
Parfois dans la vie, on se trompe. Et quand ça arrive, il est important de mettre son orgueil de côté. Moi je suis toujours étonné de voir que certaines personnes sont incapables d’avouer qu’elles ont cru en quelque chose et qu’elles avaient tort. Moi je me fais un devoir de toujours réévaluer mes positions et de changer d’idée si quelqu’un me convainc du contraire.

Une rue piétonnière.

Ainsi, j’ai fait une chronique le mois dernier en disant que si j’étais maire de Montréal, j’aimerais bien me lancer dans un vaste projet afin de rendre une partie de la ville de Montréal sans voiture. Je me disais que c’était peut-être ça l’avenir : oui aux voitures, mais en dehors des centres-villes !

Des gens sur FB ne se sont pas gênés pour me ramener à l’ordre. Par exemple, Nicolas m’a écrit ceci : « Vraiment n’importe quoi M. Jasmin ! Même ailleurs dans le monde où des centres-villes sont sans voiture, les résidents ont encore des autos et un droit de passage ! Comment on fait pour se déplacer quand on commence à travailler à 6 heures du matin avec du matériel et des outils ? Et quand on a des horaires décalés comme moi ? Je me vois rentrer chez moi la nuit en plein hiver à -25 ºC en vélo ! »

J’ai lu d’autres commentaires dans le même genre et j’en suis venu à la conclusion que mon idée était sans doute irréaliste. Ça prouve à quel point les voitures sont indispensables ! Dans les villes, on peut rendre certaines rues piétonnes, mais pas davantage. Il faut donc applaudir l’arrivée des VÉ qui ne font pas de bruit et qui n’ont pas de système d’échappement. La qualité de vie dans les villes va grandement s’améliorer.

Du tout au tout ? Non, quand même. Une ville bourrée de gros VÉ continuera à être bruyante à cause de la friction des pneus sur l’asphalte. Sans compter tous les autres inconvénients. Je suis d’accord avec le ministre Fitzgibbon sur le fait qu’il faudra réduire le nombre de voitures dans les grandes agglomérations. Et j’ajouterais même : interdire les VÉ de plus de deux tonnes en ville. D’ailleurs, ça commence à se faire dans certains pays.

Si on ne peut pas se passer de voitures en ville, on peut au moins restreindre leur nombre et leur taille.

Deux BMW électriques : on comprend vite laquelle a plus de sens en ville.

Les VÉ ont gagné, qu’on se le tienne pour dit !
Comme je l’écrivais plus haut, l’avenir est électrique, il n’y a plus de retour en arrière possible.

Voilà pourquoi, je suis toujours étonné de lire sur les réseaux sociaux des commentaires négatifs envers les VÉ, comme si on était encore en train de se demander si c’était un bon choix. Allô la terre ! Les voitures électriques ont gagné, la réflexion est terminée. Vous pouvez bien les dénigrer si ça vous chante, mais vous parlez dans le vide !

Non mais, sérieusement, y’a-t-il encore des qui s’imaginent que le pourcentage des VÉ restera toujours marginal ? Y’a-t-il encore des gens qui s’imaginent ça ? Actuellement, tous les constructeurs automobiles investissent des milliards afin de fabriquer des VÉ en grande quantité. Un retour en arrière n’est même plus envisageable. En 2060, en verra aussi souvent une voiture à essence sur les routes qu’une Buick 52 de nos jours !

Buick 1952.

Cela étant dit, c’est peut-être mieux ainsi, car si tout le monde souhaitait posséder une voiture électrique en même temps, les constructeurs ne pourraient pas répondre à la demande. C’est donc une bonne chose qu’il y ait des gens plus conservateurs que d’autres. Moi je suis persuadé qu’un certain nombre de Québécois de la génération X et baby-boomer ne conduiront jamais de véhicule électrique. Ils voudront mourir dans leur vieille voiture à essence. Que voulez-vous, il faudra les accepter comme ils sont.

L’évolution des mentalités, c’est comme le pop-corn, ce n’est pas tous les grains qui font « pop » en même temps ! Allez, bonne semaine !

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