À ceux et celles qui me demandent ce qui m’a fait craquer au Salon de Toronto, je réponds que l’évènement était proche de la vacuité. Une seule primeur mondiale, la Hyundai Accent 2018, démontre bien que ce salon, tout comme celui de Montréal, ne fait pas partie des incontournables auprès des fabricants.
Soulignons en passant la première apparition dans un salon au Canada de nos amis de chez Tesla. Aucune mise en relief toutefois de la voiture électrique en général à part l’annonce qu’il s’était vendu l’an dernier 29 000 voitures électriques (incluant les hybrides rechargeables) au Canada. Le Québec mène le bal avec 13 400 immatriculations. Ce pourrait être mieux, mais comment faire autrement quand une voiture comme la Leaf n’a à peu près pas changé esthétiquement.
La Bolt défrayait pour sa part les conversations, mais bon Dieu que l’on aurait eu intérêt à lui donner un autre nom pour éviter si facilement le mélange avec la Volt. Trois fois sur cinq, je réponds à une question pour finalement constater que l’on ne parle pas de la même chose avec l’interlocuteur.
Toujours à Toronto, j’ai bien pris note aussi du retour en vogue des familiales tant il est plus facile d’abaisser la consommation de ce type de véhicule par rapport aux fourgonnettes qui n’ont plus rien de mini.
Étrange que l’on ait souligné 50 ans de formule 1 au Canada au Salon de Toronto alors que c’est à Montréal que l’évènement a lieu depuis de nombreuses années.
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Entendu l’autre après-midi dans la salle de montre de Tesla, un enfant de 9 ans disant à son père « il me semble qu’il n’est pas nécessaire d’être un prof de mathématique pour comprendre quel est le meilleur achat entre une auto électrique qui coûte 300$ par année d’électricité et une auto à essence qui en coûte 5000$ ».
Croyez-le ou non (j’ai ma fille pour témoin), deux femmes qui ressemblaient à des agents d’immeuble sont venues frapper à ma porte dimanche dernier pour prêcher la doctrine des Témoins de Jéovah. En me reconnaissant et en voyant la Pacifica Hybrid garée devant la maison, ils m’ont bombardé de questions sur la consommation de la voiture, l’autonomie de sa batterie, l’emplacement des bornes de recharge et patati et patata. Jéovah? Jamais entendu parler.
That’s it folks.
Commanditaire qui a rendu cette chronique possible :
