Photo: Eric LeFrançois, le #1 des dénigreurs des VÉ! Une mise à jour s’impose maintenant pour ce peu glorieux palmarès. Marc Bouchard, “monte” maintenant d’un échelon comme dénigreur des véhicules électriques. Il a publié un article récemment sur le fait qu’il n’est pas intéressant de ne pas avoir fait le plein d’essence. Hors faire le plein d’essence est une corvée financière et physique (qui aime mettre la main sur un pistolet de pompe tout sale?) et s’éviter cette corvée est certainement un bénéfice important des véhicules électriques. Dans son article, il nous ramène aussi la peur exagérée de la panne électrique. Avez-vous entendu souvent parler de véhicules électriques sur une remorqueuse? Les seuls dont nous connaissons le cas sont ceux de chroniqueurs automobiles!!!! Cela me fait tirer des conclusions quand à leur faibles compétences sur l’utilisation de ces véhicules et le dénigrement volontaire qu’ils exercent.
Quand à ce personnage, qui a oublié de mentionner les quelques avantages des voitures électriques comme le silence de roulement, les performances dépassant celles des voitures sportives et de luxe, le sevrage du pétrole et de sa pollution résultante, moins d’entretien programmés (changements d’huile, freins et échappements), il conclut avec un pathétique “Alors SVP, de grâce, cessez de promouvoir à grands renforts de coups de marteau les bienfaits d’une voiture électrique.”
Comme autre dénigreur, il est important de vous présenter M. Broder. M. Broder, journaliste au NewYork Times, a publié un article dans lequel il écrit avoir manqué d’électricité avec la Tesla Modèle S prêtée par Tesla Motors, pour tester un trajet longue distance sur la côte Est avec les Superchargers. Le problème fut que M. Broder a volontairement sous-chargé la voiture, fait des détours non requis, jusqu’à tourner en rond dans le stationnement de borne de recharge rapide de Milford, CT pour volontairement tomber en panne électrique. Cet article a été contredit par M. Elon Musk, CEO de Tesla Motors. Depuis que Tesla Motors a été victime du média Top Gear, (qui a montré à leurs suiveurs un essai routier d’une Tesla qui s’est terminé par les deux gars qui poussent la voiture. L’image était une complète fausseté, car il restait encore 54 milles d’autonomie électrique dans la Tesla. C’était intentionnellement pour montrer une fausse panne sur une voiture en parfait état de marche.) Donc, depuis ce temps, Tesla suit par des logs tout les essais effectués par les médias, ce qui leur permet de prouver qu’un dénigreur ment intentionnellement, comme M. Broder a menti. Mais il faut aussi ajouter quelques articles passés écrits par le même auteur: A Detour on the Road to an Electric Future:
A small municipal electric provider in Connecticut says its experience with electric vehicles leaves room for skepticism.
Si vous avez des doutes pour le niveau auquel M. Broder est “vendu” aux intérêts des pétrolières voici un autre article dans lequel il écrit:
The head of the American Petroleum Institute says that a rosy oil future depends on the federal government’s not raising taxes on companies or imposing new environmental rules.
Pour avoir manqué d’honnêteté, d’éthique journalistique, d’avoir déformé les faits afin de présenter un portrait négatif des voitures électriques, nous intronisons au Temple des dénigreurs des Véhicules Électriques M. John Broder, que nous nommons au titre de Grand dinosaure vendu aux pétrolières. AJOUT: Pour prouver que le concept de stations de recharge ultra-rapides fonctionnent, d’autres reporters ONT FAIT LE MÊME TRAJET en Tesla Modèle S, et sont facilement parvenus à destination. Le tout s’est fait le lendemain de la parution de l’article du NY Times, et vous pouvez lire leur expérience sur le lien fourni. Nous avons publié il y a quelque temps le guide de dénigrement des véhicules électriques Dans ce texte sympatique, il y avait 17 points sur lesquels les dénigreurs peuvent travailler pour déformer les faits, montrer de la malhonnêteté intellectuelle, et montrer toute la mauvaise foi voulue. Je pensais avoir fait le tour de la question, mais je fus encore une fois surpris! Un nouvel argument vient de nous être servi: Les constructeurs de voitures électriques sont à risque de faire faillite!! Je vais donc devoir modifier le guide de dénigrement pour y ajouter un 18ème point: Les fabricants de véhicules électriques vont faire faillite! Indiquons que l’avenir de ces fabricants est incertain. Montez en épingle tout problème survenant sur les modèles fabriqués. Surtout, ne parlez pas que les ventes de Volt battent records par dessus records, que Tesla n’est pas encore capable de répondre à la demande de ses commandes fermes, ne rappellez surtout pas que des fabricants de voitures à essence ont eux, fait faillite! Et ne rappellez surtout pas que l’essence à $1.53 le litre rend la voiture électrique économiquement très profitable. Nous en arrivons maintenant à devoir établir le temple de la renommée des dénigreurs de véhicules électriques! Et, pour candidat, En première place: Éric LeFrançois Tout ce qui peut trouver grâce à ses yeux semble relié à la technologie de pointe (émoussée) d’une Audi UR Quattro 1980 qui tombe en panne plus souvent qu’une Lada! M. Lefrançois a pu se positionner à un haut niveau de négativisme lors de son article de La Presse du 6 Août: http://auto.lapresse.ca/opinions/eric-lefrancois/201208/06/01-4562723-allez-bon-voyage.php Voici quelques extraits savoureux de sa plume biaisée: “Comme vous, je présume, la faible autonomie d’un véhicule électrique me fait peur. Le simple fait de devoir calculer sans cesse son itinéraire a de quoi rendre fou.” Qui a peur? Est-ce que ce commentaire aide à comprendre le processus de recharge? Il est intéressant de lire qu’il met lui-même sa santé mentale en question! “Il faut prévoir le temps d’arrêt pour la recharge (une dizaine d’heures)” “J’ai redécouvert les vertus du régulateur de vitesse et du déodorant… Glaces fermées, pas de climatisation avec une température de 34o Celsius, cela va de soi.” Cela présente un déplacement en auto électrique comme une séance de sauna Finlandais! Rien n’en est plus éloigné. Il est toutefois rassurant qu’il ne néglige pas son hygiène corporelle, si c’est effectivement la manière qu’il conseille pour conduire une voiture électrique! Mais cela ne bat pas son article suivant où il nous a démontré son incompétence grave à gérer la recharge d’un véhicule électrique: Auto électrique Partir pour la plage finir au camping Quelques perles: “La Focus Electric est parvenue à accomplir 101,4 kilomètres sur une seule charge.” Il faut être particulièrement mauvais conducteur pour arriver à faire un si faible distance avec une FFÉ. “Les stations d’essence Irving, Sunoco, Mobile et Valero qui serpentent la route 2 entre les autoroutes 87 et 89 ne sont d’aucun secours. ” Curieux, d’avoir le réflexe d’aller chercher une recharge dans des stations service??? Les vieilles habitudes du pétrole, sans doute? Personnellement, je n’y aurais même jamais songé! Il pense ensuite à trouver un terrain de camping, qui ont des prises 240V, mais il n’a pas apporté l’adapteur approprié: “impossible de se brancher sur le 240 V, la forme de la prise du chargeur fourni par Ford ne correspond pas à celle du chargeur utilisé par les véhicules récréatifs. Dommage, cela aurait permis de quitter l’endroit avant la tombée du jour. En lieu et place, il a fallu utiliser la prise 120 V qui, selon l’ordinateur de bord, va mettre 17 heures 28 pour faire le plein” et aussi: “Si tout se déroule bien, Old Orchard déroulera son tapis de sable dans trois jours.” C’est amusant de constater l’écart avec Sylvain Juteau, qui lui a fait l’aller-retour et la montée du mont Washington en trois jours, tout en passant une journée complète à Old Orchard… Il y a un facteur d’exagération de 3x. Et finalement: “c’est la fin du voyage électrique. Il ne reste plus qu’à attendre la dépanneuse et rentrer à la maison.” (Qu’il n’aurait jamais dû quitter, selon moi!). Pensez-vous qu’il s’est arrêté là? Il a dû se plaindre à son ami, Marc Bouchard, qui tient lui aussi des chroniques sur l’automobile. Il semble que M. LeFrançois s’attriste que nous soulignons les inexactitudes de ses analyses baclées et carrément déformées. Et, quand on lit M. Bouchard, on voit à quel niveau de malhonnêteté intellectuelle nous avons affaire: http://blogues.autonet.ca/autonet/humeurs/ayatollahs-electriques/ “Mais n’osez pas affronter ceux qui croient… Petit exemple : un collègue d’un autre média a osé tenter l’expérience de se rendre de Montréal à Old Orchard au volant d’une voiture électrique, la Ford Focus pour être précis. Évidemment, l’expérience a été infructueuse, malgré ses arrêts dans des campings et ses recharges ratées. Il a fallu faire appel à une remorqueuse pour le sortir de son mauvais pas. Il est vrai qu’il aurait pu utiliser un chargeur haute tension portatif qu’on lui avait fourni. Mais il a choisi d’en faire autrement…” C’est malhonnête parce qu’il a préféré utiliser le chargeur 120V au lieu du chargeur rapide, afin de pouvoir fournir un chiffre de temps de recharge exagéré. Et pour “couronner” le tout, son dernier article fielleux en date du 1er octobre: Le rêve de devenir constructeur L’article commence pourtant bien: “Alors que des marques automobiles établies sombrent, d’autres émergent à la faveur du boom provoqué par le véhicule électrique. C’est le cas notamment de Tesla et Fisker.” C’est un fait. La suite se dégrade rapidement: “ces marques automobiles ont mis peu de temps à réaliser combien leur aventure industrielle devenait risquée.” Il n’y a rien comme de l’incertitude pour faire reculer des acheteurs… “des marques comme Fisker ou Tesla, qui ne commercialisent pour l’heure qu’un seul modèle chacune, auront du mal à suivre le rythme et à justifier le prix élevé qu’elles commandent pour leurs produits.” Rajoutons-en un peu plus… “Les chances de succès de Fisker paraissent plus minces, même si l’acteur Leonardo DiCaprio en est l’ambassadeur et l’un des bailleurs de fonds. Au moins, les informations sur des incendies de batteries survenus aux mains de propriétaires de son modèle actuel, la Karma, n’ont pas trop entaché la répu
tation de ce constructeur américain, pas plus que la critique assassine de Consumer Reports à son endroit. ” Donc, pour sa couverture constamment négative, son biais très clair, sa malhonnêteté intellectuelle, son incompétence crasse en terme de voitures électriques, nous nommons Éric LeFrançois au temple des dénigreurs, avec le titre (peu) honorifique de: Fossile pétrolier en chef. Nous rajouterons à son palmarès ses prochaines perles! Plusieurs autres chroniqueurs sont actuellement en voie d’être “ironisés” au Temple. Si vous avez des suggestions à cet effet, faites-nous en part dans vos commentaires! VOICI LE TABLEAU DES DÉNIGREURS DES VOITURES ÉLECTRIQUES
Position | Chroniqueur FOSSILE |
1 | ERIC LEFRANÇOIS |
2 | JOHN BRODER |
3 | MARC BOUCHARD |
4 | DENISE MCCLUGGAGE |
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