L’Institut de recherche en économie contemporaine (IREC) a publié aujourd’hui (12 novembre 2015) une analyse du Plan d’action en électrification des transports du Québec. En somme, la «note d’intervention» dit que le plan est trop modeste et que les moyens financiers sont insuffisants. De plus, l’IREC affirme que l’impact sur la réduction des gaz à effet de serre sera «insignifiant».
Voici les grandes lignes de la note de l’IREC (tirées d’un article paru dans Le Devoir):
- La cible de 100 000 véhicules en 2020 est trop timide.
- La Norvège a fait un virage plus audacieux avec une population deux fois inférieure.
- Même pour cette cible timide, les moyens financiers sont insuffisants pour l’atteindre.
- Le programme Roulez Électrique (incitatifs à l’achat) aurait besoin de 5x plus de fonds pour suivre la cadence.
- La fiscalité écologique pourrait financer les mesures nécessaires à un plan plus ambitieux.
- L’IREC recommande notamment un système bonus-malus.
- L’échéancier du plan serait trop court.
- La cible de réduction des GES du plan est insignifiante : à peine 0,5% des émissions du secteur des transports (3,3% de la cible totale de réduction des GES du Québec alors que les transports comptent pour près de 45%).
- Même chose pour la cible de réduction de la consommation de carburant : 0,5% de la consommation totale.
SOURCE :
Électrification des transports : Un plan trop timide pour être être efficace, Le Devoir, Édition du 12 novembre 2015:
LIENS vers les documents de l’IREC :
Plan d’action sur l’électrification des transports du gouvernement Couillard : Tout ça pour ça!, IREC, 12 novembre 2015 :