Électrification des TransportsVoitures électriques

TESLA MODEL S : UN SOUPÇON DE MERCEDES

PHOTO: Jacques Duval à Moncton au Nouveau-Brunswick.
Cher lecteur, je considère Jacques Duval comme mon ami et je suis TRÈS FIER de pouvoir  compter sur lui en tant que chroniqueur régulier sur roulezelectrique.com.  Je remercie des commanditaires tels que Autoblog-Québec et Bourgeois Chevrolet qui rendent cela possible.   Il nous partagera sa propre expérience, bien sûr, mais aussi émettra son opinion sur l’évolution de tout «l’écosystème» qui a trait à l’électrification des transports.
Sylvain Juteau
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Cela fait un sacré bout de temps que je ne vous ai pas entretenu de Tesla et de MA Tesla. Or, elle marche toujours telles ces montres Bulova dont Gaétan Montreuil vantait les mérites il y a aussi un sacré bout de temps.
À un moment où les rappels tombent comme les feuilles en automne et que les études de fiabilité de J.D. Power démontrent que la moyenne d’ennuis avec des voitures neuves s’établit en moyenne à 107 problèmes par 100 véhicules vendus, il y a de quoi s’émerveiller du rendement des quelques 35 000 (peut-être plus) Tesla Model S en circulation.
J’en suis à 13 000 km avec la mienne tandis qu’un bonhomme comme Sylvain Juteau est en route vers les 100 000 km sans pépins aucuns. Qui peut en dire autant? Personnellement, je suis tout à fait ébahi de n’être retourné au centre de service que pour des problèmes accessoires, soit le fameux téléphone qui donne à nos interlocuteurs l’impression qu’on leur parle du fond d’un baril avec moult bruits d’accompagnement. J’ignore si je suis le seul avec cet ennui, mais Tesla se doit de réagir. D’autant plus que le Model S connait une fiabilité quasi irréprochable qui défie toutes les statistiques. Quand on pense à tous ces génies (?)qui ont tenté de lancer leur propre marque (Bricklin, DeLorean et bien d’autres) et qui ont failli à la tâche, notre Elon Musk a l’air d’un Dieu. Comment cet être surdoué a-t-il réussi son coup? C’est le mystère que je cherche à éclaircir.
Mon p’tit doigt me dit toutefois que Mercedes-Benz avec toute son expertise a collaboré secrètement à l’aboutissement du Model S. D’abord par sa prise de position dans le capital action de la firme allemande et secundo par la fourniture de certaines composantes visibles et sans doute invisibles. Je peux en attester pour avoir retrouvé dans mon Model S le même volant, le même levier de vitesses, les mêmes commutateurs pour les glaces électriques et autres petites bricoles que dans ma dernière Mercedes E350 coupé.
Il est par ailleurs connu que j’ai toujours souhaité pouvoir conduire une Tesla qui serait plus compacte et conséquemment plus facile à garer dans des endroits serrés. Cela m’a valu d’érafler une aile arrière que mon ami Daniel Charrette, dans son atelier DC de St-Jérôme, a superbement effacée et avec une rare expertise.
Finalement, une question. Ne trouvez-vous pas que le pédalier de la Tesla peut prêter à des erreurs. Il m’est arrivé à 2 ou 3 reprises de constater que la force de freinage habituel n’était pas au rendez-vous pour ensuite me rendre compte que j’appuyais en même temps sur l’accélérateur.
La suite vous appartient.

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