Voitures électriques

Témoignage fiabilité et durabilité : ma BMW i3 est rendue à 184 000 km

Par André Robillard.

Quand le chroniqueur Daniel Jasmin a appris, via une connaissance à moi, que je possédais une i3 2014 avec 184 000 kilomètres, il m’a demandé si j’étais d’accord d’en parler par écrit pour les lecteurs de Roulez Électrique. Suis-je satisfait mon véhicule ? M’a-t-il coûté cher en entretien ? Voici donc le court texte que j’ai écrit.

J’habite à Terrebonne et je suis propriétaire d’une BMW i3 2014. J’ai acheté cette voiture d’occasion en 2016. Elle avait, au moment de l’achat, 6 300 km au compteur. J’ai donc parcouru 177 700 kilomètres avec cette voiture.

Auparavant, je possédais une Mercedes ML 320 diesel 2008. Rendu à 235 000 km, elle me coutait trop cher d’entretien. J’ai donc décidé de la vendre. En 2015, suite à un événement de l’AVEQ à L’Assomption, j’ai découvert la i3. Par la suite, j’ai beaucoup lu sur cette voiture avant d’en trouver une de seconde main en mars 2016. 

BMW i3 avec et sans le petit moteur à essence (Rex).

Pourquoi j’ai choisi la i3 ? J’ai aimé son look européen et sa carrosserie (en plastique renforcée de carbone) qui ne rouille pas. Et que dire de son petit moteur à essence qui sert de génératrice et qui enlève la peur de se retrouver avec une batterie vide.

Il faut savoir qu’avec cette première génération de i3, l’autonomie n’était pas si terrible. Il faut dire aussi que le réseau de recharge électrique n’était pas aussi développé que maintenant. Il y avait très peu de bornes rapides (BRCC) en 2016. Le Rex (Range extender) n’était donc pas un luxe pour moi.

Fiabilité et frais d’entretien
On entend parfois dire que certains propriétaires de i3 ont payé cher leurs réparations chez BMW. C’est bien possible, mais je crois que c’est arrivé uniquement à un nombre restreint de personnes. 

Personnellement, je n’ai jamais eu de gros problèmes avec ma voiture. Et pour un modèle de première génération, je me considère chanceux.

Faut dire que j’ai toujours bien entretenu ma voiture pour la garder en santé le plus longtemps possible. Je préfère mettre mon argent sur l’immobilier plutôt que sur une voiture qui se déprécie.

Pour vous parler plus précisément de réparations et d’entretien, mes réparations les plus coûteuses ont été deux pièces bien précises qui ont dû être changé, soit le « clock spring steering » (commutateur de colonne de direction) et la pompe à frein. 

Commutateur de colonne de direction d’une i3.
Pompe à frein d’une i3.

Quant aux freins, ceux à l’avant ont été changés à 142 000 kilomètres et ceux à l’arrière sont toujours d’origine. Ils n’ont pas encore été remplacés.

En 57 mois, j’ai dépensé en réparation et entretien à peu près 5 500$, ce qui est peu pour une BMW. Et sachez que j’ai sauvé ce montant uniquement en utilisant gratuitement le pont de la 25 ! (Québec offre la vignette gratuite pour les VÉ.)

Vivre avec une petite batterie
Pour la plupart de mes déplacements, encore aujourd’hui ma petite batterie ne me cause aucun problème. Je me débrouille bien. Je suis toujours en train d’essayer d’éviter de faire fonctionner la génératrice. (Mongol à batterie que je me nomme !) 

Les premières années, j’ai roulé énormément dans la région de Hemmingford, un secteur qui était à l’époque très peu couvert par les bornes rapides. Le Rex a donc été une nécessité absolue à ce moment-là. 

Par la suite, de 2019 à 2021, j’ai parcouru environ 60 000 kilomètres et je pense que j’ai brûlé moins de 60 litres d’essence ! J’ai utilisé les bornes rapides au moins 400 fois depuis que je possède cette voiture. Parfois seulement 5 minutes, juste assez pour revenir chez moi. Ensuite, je me branche à ma borne domestique. C’est ça le plus économique à faire. Et quand je vais loin, mes recharges ne durent jamais plus de 25 minutes.

Toronto est mon trajet le plus loin avec ma i3. Je l’ai fait aller-retour pour voir une autre i3 pour mon fiston. 

J’ai toujours dit qu’il faut juste savoir quel est notre besoin d’autonomie au quotidien et pas nécessairement de vouloir une autonomie de 1000 km, juste pour avoir une autonomie de 1 000 km. Quand on part en voyage, on utilise les bornes rapides, tout simplement. 

Par contre, lorsque je participe à des événements de l’AVEQ,  je dis toujours aux gens que si quelqu’un doit se rendre souvent aux États-Unis, c’est avec TESLA qu’il sera le mieux servi, car c’est présentement le meilleur réseau de recharge en Amérique. 

Voilà. C’était mon modeste témoignage.

André Robillard
Propriétaire de i3. Très heureux d’avoir fait le saut électrique et toujours aussi content de sa voiture après bientôt 5 ans. 

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