PétroleVoitures électriques

Dur retour à l’essence en 12 exemples (1ère partie)

Le bagage de connaissances de Daniel sur l’électrification des transports est tel qu’il est incommensurable! Daniel se consacre désormais aux «3E» : Énergie, Environnement et Électrification des transports! Bienvenue dans la communauté de Roulez Électrique, Daniel!

Sylvain Juteau

____________________________________________________________________________________________________________________

Depuis 3 ans, il ne m’est plus arrivé de passer de temps au volant d’une voiture à essence. En effet, après janvier 2012, j’ai cessé de tester ces véhicules.

J’ai donc passé les mois suivants au volant de ma petite hybride, puis sur la banquette arrière d’une voiture de fonction et, finalement, au volant de ma Chevrolet Volt ou de la Smart électrique de ma conjointe.

Jusqu’à tout récemment.

En effet, depuis quelques semaines, j’ai recommencé à tester différents véhicules incorporant diverses technologies de motorisation afin d’en valider les bons et les mauvais côtés. Or, cela n’a pas été que joyeux, certains de ces véhicules fonctionnant exclusivement à l’essence ou au diésel.

Ce fut un choc.

En effet, on en vient rapidement à prendre pour acquis certaines habitudes et certains avantages qui viennent avec la conduite d’une voiture roulant à l’électricité.

Voici 12 exemples de durs retours au passé qui me font apprécier encore plus le fait de rouler électrique… et me convainc définitivement que jamais je ne reviendrai en arrière.

1-      Payer des dizaines de dollars pour « recharger » sa voiture :

Lorsqu’on est habitué de se brancher sur les bornes du Circuit électrique ou du RéseauVer pour 2,50 $ par recharge ou 1 $ l’heure, le choc est brutal. J’ai dû aller « recharger » la voiture à essence que je testais 2 fois dans la même semaine, ce qui m’a coûté 115 $! Et alors qu’un nombre croissant de commerces vous laisse recharger votre voiture électrique gratuitement, je ne connais aucune station-service qui en offre autant! J’avais oublié à quel point les « recharges » pétrolières étaient chères! Dire que plusieurs trouvent que le prix du carburant à la pompe n’est pas très élevé! S’ils voyaient combien me coûtent mes recharges électriques!

2-      « Recharger » sa voiture avec un produit hautement cancérogène :

On peut avoir tendance à l’oublier, mais « recharger » sa voiture avec du pétrole, c’est « recharger » un produit hautement toxique, cancérogène et dangereux pour la santé lors de son exploitation, de son transport, de sa combustion et évidemment de son ingestion.*

3-      « Recharger » sa voiture avec un produit explosif et inflammable :

Les cas d’incendies ou d’explosion sont légions avec le pétrole lors de son exploration (DeepWater Horizon), son transport (Exxon Valdez, Mégantic, Kalamazoo, etc.), son exploitation (Brésil, Niger, Irak, États-Unis, etc.) ou sa consommation (164 000 incendies de véhicules sur les routes aux États-Unis en 2013). Du côté des véhicules électriques, ceux-ci demeurent très rares.

4-      « Recharger » sa voiture avec un produit très dommageable pour l’environnement :

Dans un document du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques (MDDELCC) destiné aux jeunes, un personnage nommé Rafale écrit :

« Sais-tu que l’or noir est très nocif pour l’environnement, et même pour toi? »**

En effet, les impacts sur l’environnement des voitures fonctionnant au pétrole sont considérables. Cela dit, les impacts de voitures électriques sur l’environnement sont loin d’être négligeables, mais ils demeurent tout de même moindres, surtout au Québec.

5-       « Recharger » sa voiture auprès d’une entreprise étrangère :

À chaque « recharge » de pétrole, je pense à tout cet argent qui sort du Québec et constitue donc une perte de profits et d’emplois pour les gens d’ici, pour un somme avoisinant 15 milliards $ par an. En effet, la majorité de l’argent que je dépense à ces stations de « recharge pétrolière » contribue à creuser le déficit commercial du Québec… et mon déficit commercial personnel!

6-      Stationner dans le centre-ville :

Alors qu’il est de plus en plus facile de trouver un endroit où me stationner et brancher ma voiture électrique dans le centre-ville (de plus en plus de places sont réservées aux véhicules électriques), j’ai été confronté à plusieurs reprises au manque criant de places de stationnement pour les véhicules au pétrole dans le centre-ville… ce qui m’a fait dépenser encore plus de pétrole pour en trouver.

 ( à suivre…)

Imprimer cet article

Besoin d’aide avec votre achat?

Articles populaires

Chroniqueurs

Vous n’avez toujours pas de borne à votre domicile?

Vous aimerez aussi:

Nos partenaires