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CADILLAC ELR : CAPRICIEUSE, LA BELLE!

Cher lecteur, je considère Jacques Duval comme mon ami et je suis TRÈS FIER de pouvoir  compter sur lui en tant que chroniqueur régulier sur roulezelectrique.com.  Je remercie des commanditaires tels que Autoblog-Québec et Bourgeois Chevrolet qui rendent cela possible.   Il nous partagera sa propre expérience, bien sûr, mais aussi émettra son opinion sur l’évolution de tout «l’écosystème» qui a trait à l’électrification des transports.
Sylvain Juteau
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La guigne ne cesse de s’acharner sur moi chaque fois que j’ose mettre la main sur une voiture électrique autre que ma Tesla.
Ce fut d’abord la Nissan Leaf qui m’a laissé choir au beau milieu l’autoroute des Cantons de l’Est après seulement 75 km d’autonomie. Puis, il y a eu la Ford Focus qui m’a laissé en plan dans un champ désert de Bromont avec un moteur plus muet que muet. Et voilà que l’adorable Cadillac ELR, m’abandonne à son tour sur l’autoroute des Laurentides.
On se souviendra qu’à part son prix astronomique et sans justification, j’avais louangé cette Volt endimanchée, à priori, pour ses lignes quasi irrésistibles. Comme mon premier essai avait été fait en Floride, j’avais exprimé le désir auprès du sympathique Robert Pagé, Monsieur GM au Québec, de me prêter une ELR pour une seconde évaluation.
Elle était noire avec un intérieur couleur caramel du plus grand chic. Si je n’ai pas de photo à vous montrer, c’est que la petite est rentrée au bercail beaucoup plus tôt que prévu.
UN SILENCE INQUIÉTANT
Je revenais de tourner une promotion pour le Guide de l’auto et je rentrais à la maison em mode thermique lorsque tout s’est arrêté. Moteur, tableau de bord et même l’ouverture des portières à commande électrique. J’ignore si cela vous est déjà arrivé, mais quand on roule dans la voie du milieu et que voitures et camions passent à côté de vous à 120 km/h alors que vous vous évanouissez à 40, il y a lieu de s’inquiéter en quête d’un brin d’accotement pour se ranger. Heureusement que M. GM n’était pas loin. Sur son conseil, j’ai contacté On Star où l’on s’est montré très gentil, mais incapable de me donner la moindre idée du problème. Comble de tout, la demoiselle de On Star a semblé ignorer l’existence de la Cadillac ELR. Elle m’a candidement avoué qu’il n’y avait rien sur ce modèle dans ses données informatiques. On m’a demandé si j’étais en sécurité et l’on m’a promis qu’une voiture de police rappliquerait à tout moment. Ce qui n’est jamais arrivé. C’est finalement Robert Pagé qui s’est porté à mon secours. Incapable lui aussi de faire démarrer la belle, il a capitulé et l’on a attendu quelques minutes pour le camion remorque qui a transporté la Cadillac chez le concessionnaire le plus proche où elle a passé le weekend.
Surprise, surprise, le lundi, sans intervention aucune, l’auto fonctionnait normalement. Non content de ce verdict, M. Pagé a exigé qu’un ingénieur fasse un essai de la ELR.
Tout allait pour le mieux jusqu’à ce que notre homme soit victime de la même panne que moi. On a trouvé qu’une sorte de valve qui doit rester toujours ouverte ne l’était pas, mais ne vous fiez pas à cette explication qui est une extrapolation du jargon que peut vous servir un ingénieur. Ce qui étonne dans cette panne, c’est que l’auto est loin d’être toute nouvelle puisqu’elle est ni plus ni moins qu’une Volt mieux habillée.
J’exècre toujours son système CUE qui sert de passepartout à la majeure partie des accessoires et l’on souhaiterait un peu plus de verve du moteur qui n’est pas beaucoup plus vif que dans la Volt. En fait, à part la panne, ce qui m’a le plus gêné est la piètre visibilité latérale avant en raison de la massivité du pilier A. Quant aux portières, il faut endurer leur largeur en échange de la fluidité des lignes.
Par rapport, mon essai en sol floridien, ma conduite en terre québécoise a fait ressortir l’état de décrépitude de nos routes avec des secousses plus durement ressenties du côté de la suspension. Quant à la consommation, je dirais qu’avec  les deux, soit la Volt et la ELR, il est plus facile qu’avec la Tesla d’obtenir quelques kilomètres de plus que la distance parcourue. À titre d’exemple, j’ai franchi 21 kilomètres en ne consommant que 18 km d’autonomie malgré un sprint de vitesse de pointe passé les 150 km/h.
Cela dit, j’ignore si ma mésaventure provoquera un rappel des ELR, mais il ne faudrait pas s’en surprendre.
 
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