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Voitures électriques : est-ce le début de la fin?

  • Écrit par Daniel Breton
  • Le 14/04/2017
  • 31 Commentaires
  • Administration Trump, Chevrolet, concessionnaires, crédits fédéraux, Daniel Breton, disponibilité, GM, Nissan, Tesla, USA
  • Catégories: Achat, Actualités, Chronique de Daniel Breton, Concesssionnaire VÉ, Voitures électriques

Drôle de question, n’est-ce pas?

En fait, pas tant que ça.

Cette question provocatrice a été récemment soulevée dans une analyse publiée par Edmunds1, un médium qui parle du secteur automobile américain, où y est abordée la fin prochaine des crédits fédéraux allant jusqu’à $7500 à l’achat d’une voiture électrique.

Dans cette courte analyse, Edmunds prend pour exemple de ce qui risque d’arriver à la vente de véhicules la fin des rabais à l’achat d’une voiture électrique versus les ventes de celles-ci en Georgie.

Et effectivement, le portrait n’est pas rassurant.

Alors que les ventes de véhicules électriques de la Georgie représentaient 17% des ventes totales de VÉ aux USA pendant la période de rabais, celles-ci sont tombées à un maigre 2% des ventes américaines après la fin du rabais. Fait à noter, ces rabais ont beaucoup affecté les ventes de Nissan Leaf, mais ont eu peu d’effet sur les ventes de Tesla ou de BMW, ce qui tend à démontrer que sans rabais significatif, les acheteurs moins fortunés de voitures électriques ne se bousculent pas au portillon, même s’ils avaient toujours droit à un crédit d’impôt de leur gouvernement fédéral.

Un autre exemple frappant de la différence que peut représenter avoir droit à un rabais versus aucun rabais à l’achat ou la location d’une voiture électrique est ici même au Canada. Dans le texte où Sylvain Juteau2 dévoilait les chiffres de ventes de Volt et de Bolt EV en mars 2017 au Canada, on pouvait lire que ZÉRO Volt et ZÉRO Bolt EV ont été achetées dans les provinces où il n’y a pas de rabais, donc partout à l’extérieur de la Colombie-Britannique, de l’Ontario et du Québec. Et comme il n’y a toujours pas de rabais fédéral canadien…

Le crédit de $7500 octroyé par le gouvernement fédéral américain depuis 2010 est limité à 200,000 VÉ par constructeur. Or, ce chiffre devrait être atteint par Chevrolet, Nissan et Tesla d’ici un an ou deux puisque Chevrolet a atteint les 100,000 ventes aux USA en juillet dernier, Nissan y est arrivé en Novembre et Tesla l’atteindra rapidement lorsque le Model 3 sera mis en marché.

Si l’administration Trump ne met pas fin prématurément à ce programme, peu de gens s’attendent à ce que ce crédit soit prolongé. Si cela s’avère, nous pourrions effectivement constater un écrasement important et potentiellement dévastateur des ventes de véhicules électriques en sol américain.

Par ailleurs,

  • De plus en plus d’états (dont la Californie!3)imposent maintenant une taxe à l’achat d’une voiture électrique pour compenser la perte de revenus provenant des taxes sur l’essence;
  • Un lobbying de plus en plus évident contre les voitures électriques est mis en place par les pétrolières dont l’exemple le plus débile est energyequalitycoalition.org qui a le culot d’affirmer ceci :

« Electric cars :

built by billionaires,

bought by millionaires

and subsidized by the rest of us »

 

Ainsi, j’ai appris en lisant ce magnifique site que j’étais millionnaire, tout comme vous chers amis électromobilistes! Évidemment, ce site se garde bien de dévoiler qu’il est financé par des pétrolières qui reçoivent des subventions beaucoup plus importantes et ce, depuis plus de 100 ans aux USA comme l’avait dénoncé nul autre que le président Obama qui voulu y mettre fin en 20134, mais fut bloqué par le Congrès.

En combinant ces facteurs, vous avez devant vous vu la perspective de la fin de l’essor des voitures électriques en sol américain… ce qui ne manquera pas d’affecter les ventes de véhicules électriques en sol Québécois. En effet, je vois difficilement comment les constructeurs pourront continuer à offrir des véhicules électriques ici s’ils n’en produisent plus ou si peu pour les USA.

Est-ce que par hasard ce plafond de 200,000 voitures électriques ne serait pas derrière la lente distribution de Bolt EV? Imaginez-vous en train de magasiner en 2018 pour une Ioniq qui aura droit à un crédit de $7500, mais pas la Bolt ou la Leaf?

Les voitures électriques sont ici pour rester, mais force est de constater que sans rabais aux USA ou sans rabais ici, les ventes de voitures électriques seraient au mieux symboliques. J’espère que les américains seront assez intelligents pour comprendre que s’ils n’appuient pas l’essor des voitures électriques chez eux, ils seront dépassés par les constructeurs Européens, Coréens, Japonais et même Chinois.

Les énergies éoliennes et solaires ont passé le point où elles avaient besoin de subventions pour être compétitives même maintenant où le prix du pétrole et du gaz naturel sont bas. Ce n’est pas encore le cas des voitures électriques. J’espère seulement que cela arrivera avant que les ventes ne s’écrasent faute de rabais.

1 : https://static.ed.edmunds-media.com/unversioned/img/industry-center/analysis/EV_Report_April17.pdf

2 : http://roulezelectrique.com/mars-2017-les-ventes-de-volt-et-bolt-ev-en-ontario-quebec-et-c-b/

3 : http://www.greencarreports.com/news/1109824_even-california-imposes-new-fee-on-electric-cars-in-lieu-of-gas-taxes

4 : https://obamawhitehouse.archives.gov/blog/2012/03/29/five-reasons-repeal-subsidies-oil-companies

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Daniel Breton

Daniel Breton

Premier chroniqueur spécialisé en véhicules verts au Canada, Daniel Breton est aujourd’hui blogueur et consultant en matière d’énergie, d’environnement et d’électrification des transports. Sa carrière politique comme député à l'Assemblée nationale, puis comme ministre du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs a été marquée par son implication envers l’environnement. C’est en tant qu’adjoint parlementaire de la première ministre du Québec qu’il a été responsable de la Stratégie d’électrification des transports. Daniel a été chroniqueur sur de nombreuses plateformes reconnues (journaux, télévision et sites Web) et a donné plusieurs conférences sur l’énergie et les transports verts. Mentionnons également qu’il a été conférencier invité au Bangladesh à l'occasion du Sommet de Copenhague, président fondateur du groupe Maîtres chez nous-21e siècle (MCN21) ainsi que coordonnateur et porte-parole de la Coalition Québec-Vert-Kyoto.
Daniel Breton

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Neil Mathieu
  • 2017-04-14 13:39:39
  • Répondre
Belle analyse et force d'y croire.
Je persiste quand même à croire en ces irréductibles qui prônent bénévolement les avantages des véhicules électriques hormis leur prix. Tous ensemble, il faut parler du plaisir de conduire un véhicule électrique et de cesser de toujours parler d'économies quand on en discute.
Yan
  • 2017-04-14 14:03:01
  • Répondre
Faut pas lâcher. Je ne crois pas à un avenir agréable pour l'humanité dans 100 ans. Mais j'aurais honte de perdre espoir et de juste me foutre de tout. Alors je me bats jusqu'à mon dernier souffle.
Pierre B
  • 2017-04-14 15:09:36
  • Répondre
Si les voitures électriques ne paient pas leurs part pour les infrastructures (ne consomme pas d'essence, donc pas de taxe au gouvernement), comment le gouvernement peut-il compenser? Et bien voici: Le gouvernement devrait réduire les subsides aux pétrolière du même % que le % d'essence qui n'est pas consommé. De cette façon, l'argent sauvé pourrait être utilisé pour les infrastructures routières. Et lorsque le % grandira, la portion non utilisé pourrait servir a implanter un vrai réseau de borne rapide.(plus d'une par endroit)
    Philippe Baguette
    • 2017-04-18 12:07:35
    • Répondre
    Exactement. Les inconditionnels des véhicules à carburant fossibles, qu'il s'agisse d'essence ou de gasoil, s'insurgent contre les "subsides" octroyés pour les véhicules électriques mais se gardent bien de mentionner que les industries pétrolières sont elles-aussi subsidiées depuis des décennies. Si les acheteurs avaient à payer le "vrai" prix du carburant, ils feraient un saut et se tourneraient rapidement vers les véhicules électriques, incitatifs gouvernementaux ou pas. Mais dans nos contrées ou rien n'est parfait, même le gouvernement Couillard qui dit vouloir favoriser les véhicules électriques continue à payer les pétrolières. Chercher l'erreur.
Julien Houle
  • 2017-04-14 15:13:23
  • Répondre
Comme Tesla semble bien être la pour rester et que la modèle 3 arrivent bientot; je pense que les autres constructeurs n'auront d'autre choix que de suivre...
Jean-Michel
  • 2017-04-14 15:37:51
  • Répondre
Est-ce que la bolt est offerte par gm dans les provinces où aucune n'a été vendue?
Daniel
  • 2017-04-14 16:22:04
  • Répondre
Il ne faut pas lâcher !
N'oubliez pas cet article que vous avez publié ici il y a de cela 2 ans presque jour pour jour :
http://roulezelectrique.com/la-fin-du-monde-aura-lieu-en-2017/

Les années se suivent et ne se ressemblent pas.
Rendez-vous : Ici, "demain" : même heure ! :)
Le boeuf est lent, mais la terre est patiente. (mais l'homme est impatient par contre....)
    Daniel Breton
    • 2017-04-15 09:26:09
    • Répondre
    S'il y a bien une chose que je fais, c'est ne pas lâcher. Ça fait 20 ans que je ne lâche pas.
    Mais au fil des 20 dernières années, j'ai vu des avancées et des reculs. C'est pourquoi j'essaie de prendre un peu de recul. Lorsque je vois les prix du pétrole jouer au yoyo au fil du temps et que les gens semblent avoir zéro mémoire, je suis dubitatif.
      Daniel
      • 2017-04-18 09:48:18
      • Répondre
      En effet, le "Je me souviens" est très loin... Quand on parle en terme de temps, les gens ne voit pas loin en arrière et encore moins en avant... c'est excellent pour certaine chose (ex : l'économie!), mais très néfaste pour d'autres (l'environnement entre autre chose...) C'est pourquoi je crois il y a de plus en plus de personne qui étudie la collapsologie...

      Bravo pour votre excellent travail, pour votre grande détermination et continuer comme ça. Chacun de nous tous essayons, - selon des efforts individuels qui sont relatifs à chacun - de faire avancer la cause de l'électrification des transports.
        Luc Hamelin
        • 2017-04-23 11:29:37
        Le volt et son modèle d'affaire et sa conception originale biaisée pour siphonner frauduleusement des fonds verts contrairement aux sales sales tdi qui passent haut la main les tests d'un marché non distortionné par les subventions. Dans un monde non distortionné de la sorte la Volt et son modèle d'affaire frauduleux qui propose son miracle du meilleur des 2 mondes (sans le pire qui vient toujours avec) et des économies fictives basés sur une émotion ressentie d'économies avec la complicité de certains médias complices continuent de retarder la vraie électrification des transports avec des modèles viables économiquement dans un monde non distortionné par des subventions frauduleuses qui permettent de détourner des fond pour financer des absurdité qui vont à l'encontre même de la mission de ces fonds.

        C'est ce que monsieur Musk à expliqué à monsieur Trump le méchant qui sait compter...

        La volt c'est la pilule bleue dans la matrice.

        Votre grille qui justifiait d'acheter une Volt dans un monde où ya rien d'autre et un Guide de l'auto permettent de tout démonter ça.
Al S
  • 2017-04-14 17:01:58
  • Répondre
Les statistiques de la Géorgie sont trompeuses, car le rabais était trop généreux. On pouvait empocher le montant au complet sur une location de seulement deux ans. Cela donnait des LEAFs à 100$/mois.

L'industrie est assez mure pour résister à la fin des rabais dans deux ans.
Francois
  • 2017-04-14 17:50:42
  • Répondre
Point #1:

Un Model 3 chez Tesla rivalisera avec les autos à essence du même prix.

en 2012, on pouvait rivaliser au niveau du prix vs les grosses Sedan de luxe.

En 2017, on peut maintenant rivaliser avec les vehicules de 35-40 000$.

Dollar pour dollar, -peu importe essence ou electrique-, le Model 3 sera compétitif.

Point #2:

Il faut arrêter de se regarder le nombril, et comprendre que même si Trump sabote le EPA américain, l'Europe et la Chine continuent avec ses normes environnementales de plus en plus élevées. Les constructeurs devront toujours construire des modèles électriques pour atteindre les objectifs.
    Gilles Berube
    • 2017-04-14 19:47:03
    • Répondre
    100% en accord avec vous! En 1973, lors de la crise du pétrole, les américains n'ont pas pris au sérieux les japonais et ils ont pris le marché (Honda, Toyota etc.). Aujourd'hui,l'histoire va se répéter. Si les américains délestent le véhicule électrique ou la ralentissent, alors, c'est les chinois ou les ajtres fabricants qui vont prendre le futur marché. Alors, il y aura un prix à payer à ne plus subventionner. La fin de l'auto électrique,non,selon moi, la tendance lourde est mondiale. C'est seulement une opinion. Hye à tous!
Louis Gervais
  • 2017-04-14 21:28:56
  • Répondre
Je crois que GM et Tesla sont préparés a vendre moins cher pour égaler les concurrents qui auront encore une subvention. Il y a encore de la place pour des économies d'échelle dans l'électrique. GM a laissé entendre qu'ils en étaient rendus à $145/kwH. Celà, seulement 7 ans après avoir sorti la Volt qui au début avait une batterie à près de $1,000/KwH. Pourtant, la Volt est restée au même prix et est certainement très profitable aujourd'hui La batterie de 60 KwH de la Bolt coûte aujourd'hui beaucoup moins cher ($8,700) que la batterie de la Volt 2011. Le reste des composantes est très simple et peu couteux, je crois donc que la Bolt fait déjà grandement ses frais et il y aura de la place pour baisser les prix. Le plus beau de tout ça est que toutes les thermiques augmenteront de prix par l'inflation et leur complexité puisque toutes les économies d'échelle ont été réalisées depuis longtemps. Le pire est qu'au moment ou les subventions disparaîtront, les acheteurs récents de Volt,Bolt et Tesla absorberont la baisse de valeur de revente un peu drastique. Il s'agira de les garder assez longtemps.
Claude Lafontaine
  • 2017-04-14 21:51:24
  • Répondre
Avec raison je crois il faut contrer les arguments de pétrolières et des lobbys qui les défendent en grandissant ce qu'elles reçoivent de soutient de toutes sortes de l'État, mais il faut le faire en étant bien clairs, en ne se limitant pas à lancer des chiffres en l'air ( par ex: on entend souvent dire qu'au Canada c'est 2 ou 3 milliards $ / année que les pétrolières reçoivent de l'État, il faudrait expliquer de quoi est composé ces 2-3 MM$ pour leur donner de la crédibilité ).

Des subventions ou des prêts faits à ces entreprises pour les inciter à investir dans le but de produire d'avantage de pétrole et de gaz sont aujourd'hui totalement incompatibles avec l'objectif de réduction des GES et de la transition qu'on veut faire à d'autres types d'économie. Mais les autres avantages fiscales dont ces entreprises bénéficient pour exploiter les installations déjà en place / les usines qui produisent c'est intouchable. Il faudrait ventiler clairement ces deux sources là dans les 2-3 MM$.

Mon impression c'est que ceux qui seront les plus affectés par un virage semblable ( les coupures de subventions ) seront les petites et grosses entreprises qui font la prospection dans ce domaine là.

Enfin c'est clairement une erreur de la part des États de couper les crédits à l'achat ou location de VÉ, couper ces incitatifs à l'achat de VÉ c'est limiter le rythme d'introduction de VÉ sur le marché et ça va encore à l'encontre des objectifs visés.
    André Bastien
    • 2017-04-14 22:28:01
    • Répondre
    En décembre 2015, le journal Les Affaires rapportait que les subventions aux pétrolières sont de 4,5 milliards$ par année:

    http://www.lesaffaires.com/dossier/cop21-le-climat-est-a-l-urgence/cop21--les-subventions-aux-energies-fossiles-l-elephant-dans-la-salle/583811

    La part du Québec serait donc environ 1 milliard$ par année. En comparaison, à la fin de 2016, le programme Roulez-électrique du gouvernement avait coûté 100 millions$ sur 5 ans soit 50 fois moins!

    Les subventions aux véhicules électriques coûtent moins cher que les intérêts sur les emprunts requis pour financer celles aux pétrolières!!!
      Claude Lafontaine
      • 2017-04-15 09:01:36
      • Répondre
      Excellent cet article du journal Les Affaires, une source crédible qui nous donne un minimum de détails pour être en mesure de réaliser de quoi sont composées et à quoi servent ces subventions ( un total de 4,5 MM$ ) à l'industrie pétrolière au Canada.

      On peut imaginer ce que devient ce 4,5 MM$ à l'échelle de l'Amérique du Nord !

      C'est cet écart astronomique entre les subventions des États à l'industrie pétrolière et celles accordées à l'industrie des énergies propres ( et de l'électrification des transports ) qu'il faut sans cesse rappeler et vulgariser en espérant que ça clique et que ça fasse finalement une différence dans l'opinion public.
SomeGuy
  • 2017-04-15 06:33:28
  • Répondre
En 2012 j'ai acheté ma Volt sans subvention ( usagée ) , et désolé de dire ça ( les gouvernements vont être contents ) jamais , PLUS JAMAIS je ne vais acheter une voiture à essence ,avec ou sans subvention ( je sais j'en consomme un peu... 1.8 litre à vie, c'est ma dernière et ma prochaine : une Bolt ou une Tesla )
Sinon , plus tard je serai pret à acheter chinois si les américains cessent d'en bâtir ! ( très peu probable .... )

Cette semaine , j'ai bien du plaisir à me moquer de ceux qui ont la mémoire courte : en 2012 je me souviens d'avoir payé $1.58 le litre ( super ) . J'en reviens juste pas que les gens soient encore surpris...
À tous ceux qui lisent ces lignes et qui n'ont pas encore fait le saut électrique:
si vous choisissez un siphon à pétrole, c'est bien votre choix , libre à vous , mais svp , ne braillez pas quand le prix augmente! SVP .... ça deviens embarrassant : ENVOYEZ LES PROMENER!!!!
Ici au Québec , on a toutes les raisons de rouler en voiture électrique , gardons notre argent chez nous !
Cessez d'avoir peur et dêtre esclave du pétrole!
Mario L.
  • 2017-04-15 07:22:20
  • Répondre
Aucun doute que l'arrêt des subventions donnent un coup à la vente de VÉs, mais on voit tout de même que les ventes reprennent un peu sur le graphique. Soit que les gens reportent leur achat, des fois que l'État ramènerait la subvention, comme en Ontario; soit qu'en plus de la fin de la subvention, nous avons assisté à la chute du prix de l'essence à ce moment là, ce qui rend l'achat électrique encore moins attrayant pour ceux qui hésitent.
Je ne sais pas pour les É-U-d'A, mais ici, avec le prix de l'essence qui avoisine les 130¢/l pour les vacances de Pâques, les VÉs risque de se vendre encore plus !
Pierre Robert
  • 2017-04-15 09:20:49
  • Répondre
Je crois qu'il ne faut rien prendre à la légère, il faut tout prendre au sérieux. Il n'y a rien d'acquis, il faut continuer à promouvoir les V?s. Si Tesla se plante avec son modèle 3 ça sera catastrophique pour toute l'industrie du VÉ.
Sébastien Collard
  • 2017-04-15 13:54:39
  • Répondre
Il me semble que cette analyse manque cruellement d'un rapport au temps X baisse du coût des batteries. En 2015, quand acheter un VE = accepter un surcoût + diminution d'autonomie X lenteur de recharge, je comprends que d'enlever une subvention faisait mal. Mais en 2020, quand la parité sera présente sans subvention, c'est acheter un véhicule thermique qui n'aura plus de sens, subvention ou pas. Au fait, la batterie de la Bolt 60 KWh vallait 20000$ en 2014, le coût moyen des batteries ayant été divisé pas 2 en 2017, on peut estimer sa valeur actuelle à 10000$ et, toujours en suivant la tendance à 5000$ en 2020. Les données du passé de la Géorgie intéressent les pétrolières et je comprends pourquoi: elles nous font peur. Les projections que je viens de faire devraient intéresser les électromobilstes, non? Pourquoi ne pas en faire un article?
    Claude Lafontaine
    • 2017-04-15 17:12:32
    • Répondre
    Il faut mettre un autre élément dans l'équation :
    Au cours des 2-3 dernières années le cartel des producteurs de pétrole s'est effrité, l'Arabie Saoudite contrairement à ce qu'elle acceptait dans le passé n'a pas voulu, réduire sa production pour faire place au pétrole de schiste que les USA ajoutaient au marché pour soutenir les prix, résultat : offre > demande et il y a eu chute des prix du baril de pétrole, je crois que la surproduction dans cette période là a été de 2% ( pas certain de ce chiffre là mais ce serait l'ordre de grandeur ).

    Je sais, une chute des prix du pétrole joue contre le déploiement de plus de VÉ, mais il s'en déploie tout de même et on peut penser qu'un moment donnée la prolifération de VÉ va faire chuter la demande pour le pétrole de 2% ! et ça aura le même effet à la baisse du prix du pétrole... je sais ça a l'air de jouer contre nous... mais qu'arrive-t-il lorsque le prix du baril de pétrole tombe : il devient de plus en plus difficile pour les pétrolière de rentabiliser leurs nouvelles sources d'approvisionnement qui sont toujours plus coûteuses à exploiter, avec le temps des pétrolières vont tomber, la production mondiale sera de moins en moins grande, les prix vont monter ( offre & demande ) d'ici là le coût de production des batteries eux vont tomber... je vous laisse imaginer la suite. Y'a toujours de l'espoir pour les VÉ !
      Louis Gervais
      • 2017-04-22 20:08:29
      • Répondre
      Très bon argumentaire Claude.
Sylvain Michaud
  • 2017-04-15 18:43:41
  • Répondre
"Est-ce le début de la fin?". Je ne pense pas... car les mentalités ont tout de même évolué dans la population en général en rapport avec les VÉS. Mais à une vitesse de tortue... ce qui ne me surprend pas compte tenu des nombreuses objections auxquelles nous devons encore et toujours (?) répondre â ce sujet. Sans être pessimiste, il est réaliste de penser que ce n'est pas demain la veille avant que beaucoup de gens adhèrent à l'électromobilité. Et peut-être trop tard pour l'avenir de notre planète...

C'est que la venue des VÉS bouscule beaucoup d'industries florissantes en plus de se buter à la résistance au changement d'une grande partie de la population. Le passé, c'est le passé mais beaucoup de gens pensent que "c'était bien mieux avant".
jean blanchette
  • 2017-04-18 11:57:48
  • Répondre
IL fallait si attendre des frais supplémentaires pour l"entretient des routes c'est normal,peut être qu'avec 20% de VEsur les routes et moins de gens hospitalisée un crédit sur les soins seront disponibles sur l'impôt,de toutes manière l'autoroute #10 n'ais pas entièrement refait depuis 6 ans.en CONCLUSION donner notre argent a l'hydro mal géré vaut qu'a DUBAI!!!!!!!!!!!!!
    Paul S
    • 2017-05-07 16:12:51
    • Répondre
    Hein ??
Eric Alvarez
  • 2017-04-19 14:10:44
  • Répondre
Comme vous vous en faites le prophète à la fin de votre texte, ce n'est pas tant le monde des voitures électriques qui souffrira de la fin des crédits que potentiellement les États-Unis. Le mouvement est bien enclenché et si les États-Unis lui tourne le dos, des compétiteurs en profiteront. La "révolution" prendra plus de temps peut-être, mais elle viendra. Avec ou sans les États-Unis.

Reste à voir "l'effet Modèle 3". Avec sa méga-usine, Tesla vit à toute fin pratique déjà dans un monde post-crédits. Comme le montre les chiffres de la Georgie, ils sont déjà assez immunisés contre les effets de leur disparition. Cette immunisation ne va que s'accroître avec le temps.
André Bastien
  • 2017-04-24 22:47:12
  • Répondre
Selon un sondage Crop-LaPresse sur leurs priorités,

http://www.lapresse.ca/actu...

les québécois sont contre le financement public d'un stade de baseball à Montréal (62%) ou d'une équipe de hockey à Québec (58%). Mais "... la construction d'un nouveau pont ou tunnel entre Québec et Lévis figurent en tête de liste des projets les plus populaires, ------ aux côtés d'un programme de subventions à l'achat pour les voitures électriques ----- ."

Si le gouvernement écoute les québécois, les subventions devraient continuer un bon bout de temps au Québec!
    Jean Santerre
    • 2017-04-25 15:16:15
    • Répondre
    Un lien complet serait pratique.
      André Bastien
      • 2017-04-25 22:30:53
      • Répondre
      Bien oui! Excellente suggestion. :-)
      http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201704/21/01-5090438-financement-public-non-aux-sports-oui-aux-transports.php

      Le couper-coller, ça joue des tours. Merci pour la remarque.
jenny
  • 2017-11-02 06:09:50
  • Répondre
Comme l’écrit @bernard jomard, Il aurait fallu encore 10 ou 20 ans aux constructeurs chinois Dongfeng, Chang’an, etc pour rattraper les performances des moteurs thermiques européens. Le marché chinois étant devenu incontournable, 25 millions de véhicules vendus par an, passer au moteur électrique est le point de rupture qu’espéraient les constructeurs chinois. Lire la suite : http://bernard-jomard.com/2017/10/29/voitures-electriques-electrochocs-a-venir/
 

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