Voitures électriques

Une lectrice témoigne : Nissan Leaf, mon histoire…

Ce vendredi-là, nous voulions aller chercher un foyer électrique pour notre salon. Le magasin était situé à la gauche de l’intersection. Mon mari tourne brusquement à droite.  «Que fais-tu là !», lui dis-je spontanément. Ce à quoi il répond : «On va aller voir les voitures chez Nissan».  — Hein ?

Ma magnifique Volvo avait rendu l’âme quelques semaines plus tôt. Nous pensions la remplacer par une petite voiture à faible consommation, mais pas tout de suite. Du moins c’est ce que je croyais…

En entrant chez le concessionnaire, mon mari a commencé à regarder les belles rutilantes qui brillaient de leurs mille feux. Une Micra ? Je l’ai tout de suite entraîné vers une Leaf, un filet de salive glissant sur mon mentonUn vendeur s’approche de nous et demande s’il peut nous aider. Je laisse les «gars» jaser ensemble, tout en insérant quelques humbles commentaires sur l’évolution des voitures électriques. Étape suivante, essai routier. C’est officiel, je suis mordue !

En général, j’aime les voitures qui «performent». Toutefois, je suis sidérée en constatant l’accélération de cette voiture lorsqu’on enlève le mode «ECO». Mais bon, on va y penser. Ce n’est pas donné un char électrique ! On sort donc du concessionnaire et on va magasiner notre foyer. Deux heures plus tard, on est de retour chez le concessionnaire. Pus capable d’attendre ! On veut savoir si on pourrait se payer ce petit joujou.

Notre vendeur de chez Nissan Belvédère de Saint-Jérôme a été une «vraie soie», idem pour la dame qui s’occupe du financement. Mais l’attente est interminable. Un weekend, c’est long quand on attend une approbation bancaire.

Ah oui, c’est vrai, les banques ne travaillent pas le weekend ! Dring ! Dring ! Le téléphone sonne. Voilà, c’est approuvé. On passera chercher «Leafy» mardi. C’était en novembre 2016…

Deux ans et quelques mois plus tard, on en parle toujours avec autant de passion ! Bien sûr qu’être millionnaire, j’irai me chercher une Tesla ou une Lucid Air, mais pour l’instant «Leafy» me convient parfaitement.

Ou plutôt «nous» convient parfaitement, parce que «Leafy» a un faible pour les gars. Ben oui, c’est mon mari qui la prend la majeure partie du temps ! J’en suis presque jalouse ! (lol!)

Pour l’instant, nous avons toujours notre vieille camionnette à essence, comme deuxième voiture, attendant impatiemment la prochaine voiture électrique à plus longue autonomie. Car oui, l’autonomie était un «petit» problème voilà deux ans, mais avec de plus en plus de bornes un peu partout, ce problème se résorbe peu à peu.

COMBIEN ÇA COÛTE RÉELLEMENT ?

Lorsqu’on pense acheter une voiture électrique qui, sur le coup, semble coûter une fortune, on oublie souvent que le seul paiement à faire, c’est le coût de la voiture. Par la suite, il n’y a pas de frais d’essence (100$/semaine si vous demeurez en banlieue), pas de frais d’entretien tels changements d’huile, système d’échappement, et tous ces morceaux à changer: alternateur, radiateur, etc.

Les seuls frais ? Changements de pneus aux saisons, remplissage du lave-vitre, analyse de la pile une fois l’an, et bien sûr les frais pour recharger la voiture, mais ils sont minimes.

MON PAYS CE N’EST PAS UN PAYS, C’EST L’HIVER

Qu’en est-il pour vrai ? Je vous dirais que ça demande un peu d’adaptation. Nos hivers au Québec sont de plus en plus «frettes» et ressemblent de plus en plus à ceux de l’Alaska, mais avec les volants et sièges chauffants et quelques ajustements de température interne, on s’en sort plutôt bien.

LES LONGS TRAJETS

De notre côté, nous n’en avons pas beaucoup fait, mais ils se sont tous bien déroulés. Ça prend un peu de planification, mais c’est comme de passer de votre salaire actuel à multimillionnaire du jour au lendemain, cela demande aussi une nouvelle planification. (Sourire…)

MÈRE NATURE

Elle se porte mieux depuis que nous avons «Leafy». Et moi aussi en sachant que je fais ma petite part pour ma planète bleue. J’aime bien me promener un peu partout au Québec et admirer en silence les paysages magnifiques que nous avons, longer doucement les champs où 100 yeux nous regardent, se demandant comment cette bibitte-là avance sans avoir quatre pattes et sans faire de bruit.

Que voulez-vous, je suis passionnément mordue !

G.D. Daviau

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