Bourgeois ChevroletVoitures électriques

UN DIVORCE ÉVITÉ DE JUSTESSE

Il faut que je vous fasse une confession : je suis venu bien près de divorcer de ma superbe Tesla pour une rivale encore plus belle, la Cadillac ELR. J’avais eu la même idée il y a environ un an jusqu’à je tombe en panne totale de courant sur l’autoroute des Laurentides. J’ai d’ailleurs déjà relaté cette mésaventure ici même (voir : Cadillac ELR : capricieuse la belle). Brièvement, je revenais de filmer une publicité pour le Guide de l’auto à Mirabel lorsque tout s’est arrêté. J’avais réussi tant bien que mal à me sortir du flot de la circulation et à rejoindre l’accotement. J’avais dû faire appel au service de dépannage de GM pour que l’on remorque la « belle » au garage.

Cet incident avait refroidi mes ardeurs pour la ELR mais comme « la mémoire est une faculté qui oublie », je suis retombé en amour avec cette Cadillac lors de l’événement « Branchez-vous » qui s’est déroulé récemment au circuit Gilles-Villeneuve. Il y avait pas moins de 3 ELR qui ne cessaient de me faire de l’œil. Je me suis mis en quête des propriétaires de ces voitures et j’ai trouvé les gens de Bourgeois Chevrolet qui supportent non seulement cette chronique, mais aussi le marché de la voiture écoénergétique. Hugo Jeanson, l’un des propriétaires, a poussé la gentillesse jusqu’à me prêter la ELR pour la fin de semaine, une offre que je ne pouvais refuser.

Selon mes impressions de la Cadillac, Hugo s’était engagé à me trouver quelque part une ELR d’une autre couleur que noire avec un intérieur tan. Il était allé jusqu’à m’offrir sa propre voiture blanche avec intérieur tan qu’il avait achetée parce qu’il était convaincu comme moi que ce modèle fabriqué en petite série deviendrait éventuellement une automobile de collection.

Le hic pour moi est que l’argument majeur de la ELR, soit ses lignes irrésistibles, ravit beaucoup plus les passants que celui qui est au volant.

Plus encore, lorsque l’électricité vous quitte la voiture poursuit sa route à l’aide du moteur thermique. Et c’est là que la sensation de conduite s’étiole. On se retrouve dans une Cadillac qui reprend les manières de la Volt et de l’une ou l’autre des voitures compactes de GM. Bref, on ne ressent pas le « feeeling » d’une voiture de 60 000 $ (mon estimé d’une ELR d’occasion.) Les réglages manquent de fermeté et nous ramènent dans une bonne vieille voiture américaine.

GM devait réviser la situation avec l’édition 2017 de la ELR, mais on semble plus près d’annuler la production de ce modèle que de peaufiner la version existante. En conclusion, le divorce a été annulé. Je passe.


Commanditaire qui a rendu cette chronique possible :

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