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Transport interurbain électrique rapide : l’intérêt de navettes volantes

Le 16 janvier 2017, le président d’Airbus, Tom Enders, déclarait : (http://www.reuters.com/article/us-airbus-group-tech-idUSKBN1501DM)

«le groupe Airbus planifie de mettre à l’essai une voiture volante comme un moyen d’éviter les embouteillages sur les routes urbaines d’ici la fin de l’année…en volant vous n’avez pas besoin de dépenser des milliards en béton pour les viaducs et les routes»,

M. Enders précisait que la source d’énergie se doit d’être propre pour ne pas ajouter à la pollution urbaine. Sachant que Airbus est le plus gros fabricant d’hélicoptères commerciaux au monde, de tels propos sont à prendre très au sérieux.

Déjà, les batteries permettent des vols d’une vingtaine de minute et la technologie évolue rapidement, comme en font foi quelques prototypes électriques en développement par des petites entreprises telles que Ehang (http://www.ehang.com/ehang184 ) ou Volocopter (http://www.volocopter.com/index.php/en/ ).

Pour un transport collectif interurbain, il faudrait des navettes volantes qui puissent transporter une douzaine de personnes à plus de 150 km/h, avec une autonomie d’une heure ou plus. Mais, on pourrait bien y arriver d’ici 10 à 15 ans.

En ayant huit moteurs électriques faisant tourner huit hélices, comme pour le Ehang 184 illustré plus haut, si un des moteurs tombe en panne il en reste sept autres, et le contrôle de la vitesse de rotation de ceux-ci permet de compenser pour l’hélice en panne. La sécurité s’en trouve donc accrue.

Bien sûr ces navettes volantes seraient plus sensibles aux conditions météorologiques qu’un monorail à grande vitesse (MGV). Mais, plusieurs avantages sautent aux yeux.

Lorsque j’avais évalué le coût d’implantation d’un MGV entre Québec et Montréal pour l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) en 2010, les navettes et les garages ne représentaient que 15 % du coût total environ. Plus de 80 % des coûts étaient pour l’infrastructure qui supporte le monorail. Donc, des économies substantielles sont à prévoir avec des navettes aériennes, en plus d’une ponction bien moins grande sur les ressources naturelles, principalement le fer et le béton.

Un autre avantage évident est la flexibilité, puisqu’on peut dévier du tracé initial sans problème. Et pas de modification du paysage dû à un rail aérien, pour les puristes.

Il suffirait d’implanter un héliport à tous les 100 km environ avec recharge très rapide des batteries ou carrément échange automatisé des batteries, ou une combinaison des deux. Les arrêts ne devraient pas dépasser 7 minutes environ.

L’accès aux centres-villes ne nécessiterait pas de ponts pour traverser les fleuves et les rivières. Bref, un pensez-y bien!

Pour en savoir plus sur les projets de Airbus, consultez ce site

http://www.airbusgroup.com/int/en/news-media/corporate-magazine/Forum-88/My-Kind-Of-Flyover.html .

Qu’en pensez-vous? 15 ans ça vient vite…


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