Électrification des TransportsEnvironnementLoi zéro émission au QuébecPétitionPolitiqueVoitures électriques

Pétition pour une loi zéro émission : déjà un an!

Photo : Personnes présentes lors du dépôt de la pétition il y a un an.

Le 17 septembre 2014, était déposée à l’Assemblée nationale du Québec une pétition ayant accumulé 10844 signatures. Cette pétition servait à démontrer au gouvernement l’intérêt de la population à obtenir un plus grand choix de véhicules électriques, et envers l’électrification des transports. Le nombre très élevé de signatures est la voix des citoyens qui demandent au gouvernement de légiférer pour prendre la part du plus grand nombre, les Québécois!

Radio-Canada avait couvert l’événement avec un reportage expliquant le besoin incontournable d’avoir une loi zéro émission.

L’AVEQ avait également souligné l’éVÉnement et avait mis en ligne des photos de cette journée mémorable!

Quel est l’intérêt d’une loi zéro émission? En fait, l’intérêt est multiple. Expliquons les avantages d’une telle réglementation :
1) Cela motive les manufacturiers à vendre un minimum de véhicules électriques. Ces véhicules n’émettent aucune pollution, fonctionnent à l’électricité qui est produite par nos barrages hydroélectriques au Québec, diminuent la consommation de pétrole, ce qui améliore de beaucoup l’économie québécoise et donc, diminue les émissions de CO2 et de gaz à effet de serre qui sont responsables des changements climatiques.

2) Pour vendre des véhicules électriques, il faut les construire et donc les concevoir et les fabriquer. Avoir un marché sûr pour ces véhicules permet aux manufacturiers de s’assurer d’amortir leurs frais de recherche et développement. C’est ainsi un incitatif à construire plus de véhicules électriques.

3) L’augmentation du nombre de propriétaires de véhicules électriques aide au déploiement d’une infrastructure de bornes de recharge, au Québec. Il y a actuellement 18 bornes ultra-rapides (L3) d’installées et l’objectif est d’atteindre 25 bornes ultra-rapides d’ici la fin de 2016.
Il y a environ 600 bornes de niveau 2 publiques également installées. Si on compare cela avec les 5800 stations-services d’essence au Québec, il y a encore beaucoup de bornes qui peuvent être installées.

4) Économiquement, il est RENTABLE pour le gouvernement et la population québécoise d’acheter des véhicules électriques plutôt que des véhicules à l’essence.

5) Actuellement, 11 États américains, qui représentent 30% du marché automobile nord-américain ont une telle loi zéro émission. Ajouter le Québec à ce groupe progressiste augmenterait de quelques points de pourcentage ce regroupement d’États. Les fabricants sont déjà adaptés à ce contexte réglementaire et pourront répondre à la demande sans difficulté.

6) Parce que le Québec ne s’est pas encore doté de cette loi, les manufacturiers envoient leurs véhicules électriques pour la vente en priorité vers les États dotés de cette mesure. Il ne reste pratiquement que les miettes pour le Québec de la grande assiette de l’offre électrique faite en Californie.

7) Contrairement aux subventions et incitatifs à l’achat, une loi zéro émission ne coûte rien au gouvernement, tout en permettant l’atteinte de plusieurs objectifs en matière d’électrification des transports.

Depuis le 17 septembre 2014, qu’est-ce qui a été fait par le gouvernement actuel pour doter le Québec d’un plan efficace d’électrification des transports?
À notre connaissance, très peu. Pire, le gouvernement a amputé la subvention prévue de 20 000 $ pour l’électrification des taxis. Résultat : il n’y a pratiquement pas de taxis 100 % électriques au Québec. Ce sont pourtant des véhicules qui parcourent beaucoup de kilomètres et qui auraient donc un plus grand impact positif à être électrifiés. M. Christian Roy, à Québec, en possède un et il avait fait l’achat alors que la subvention de 20 000 $ était toujours annoncée.

L’AVEQ a publié une analyse de l’évolution de l’électrification des transports, en janvier 2015. Résultat : seul 40 % des objectifs sont dans une évolution positive. 40 %, c’est loin de la « note de passage ».

Voici une liste des véhicules électriques qui ont été mis en vente ou sont actuellement en vente dans plusieurs États et que nous ne pouvons acheter, au Québec:
o Toyota RAV4EV
o Honda FitEV
o Mercedes EV
o VW eGolf
o VW e-Up
o Nissan eNV200
o Mistubishi Outlander PHEV
o Fiat 500 E
o Volvo XC90 PHEV
o Kia Soul EV
o Ford Focus EV

Parmi cette liste, deux se démarquent : la minifourgonnette Nissan eNV200, qui serait excellente pour les livraisons, et le VUS Mitsubishi Outlander, parce que ces deux véhicules permettent de diversifier l’offre qui se concentre uniquement sur des voitures électriques, actuellement.

Nous nous adressons donc à notre premier ministre, M. Philippe Couillard, au ministre des Transports, M. Robert Poeti et au ministre de l’Environnement, M. David Heurtel pour qu’ils répondent à la demande de ces électeurs d’obtenir plus de choix de véhicules électriques et en quantité suffisante au Québec. Messieurs, une loi zéro émission serait un bienfait pour vos électeurs et concitoyens!

Imprimer cet article

Besoin d’aide avec votre achat?

Articles populaires

Chroniqueurs

Vous n’avez toujours pas de borne à votre domicile?

Vous aimerez aussi:

Nos partenaires