Voitures électriques

Passer l’hiver en électrique

Ayant acheté ma voiture en août 2017, j’ai donc passé un hiver complet en électrique. Ai-je trouvé ça dur? Pas trop! Je vous dirais que j’ai traversé l’hiver avec assez de facilité. Et souvenez-vous que ç’a été un gros hiver!

La diminution d’autonomie m’a un peu surpris, je l’avoue, mais je me suis adapté. Autrement, une voiture électrique se débrouille dans la neige comme une voiture à essence. J’irais même jusqu’à dire qu’il y a des avantages. Par exemple, de pouvoir réchauffer à distance l’intérieur de sa voiture avec sa borne de recharge 240 volts. Ça, c’est génial!

Je m’explique. Pendant la nuit, l’auto se recharge. Le matin, la batterie est à 100%, mais le pistolet est toujours branché à la voiture. Il suffit alors d’appuyer sur un bouton de la télécommande pour réchauffer la voiture via la borne de recharge tout en gardant la batterie à 100%. On peut chauffer 20 minutes sans faire la moindre pollution et pour quelques sous seulement.

De plus, en réchauffant de cette manière, il est facile d’enlever neige, glace et verglas avant de partir, car tout est déjà en train de fondre. Et on entre dans une voiture à 22° Celsius!

Maintenant, le démarrage. Qu’on se le tienne pour dit: ça démarre toujours! C’est même supérieur à l’essence, car on a l’impression que le moteur électrique ne ressent pas le froid. Il n’a aucunement besoin d’être réchauffé. Même s’il fait -25C, dès qu’on le met à «ON», il est prêt à partir, comme si de rien n’était.

Par contre, oui, il y a la fameuse diminution d’autonomie. Plus il fait froid et plus ça diminue. Ça tourne autour de 25 à 50% de moins selon les modèles et en fonction de notre frilosité, car plus on chauffe et plus on sollicite la batterie!

Ma Spark qui fait généralement de 120 à 130 km l’été faisait durant les grands froids d’hiver autour de 70 km (chauffage au max inclus). Mais elle fonctionnait quand même super bien! Ça ne dérangeait en rien mes déplacements quotidiens (Ste-Adèle, St-Agathe, St-Sauveur).

Et quand je voulais aller plus loin, à Montréal par exemple, je m’arrêtais simplement plus souvent (ou plus longtemps) aux bornes de recharge rapide (BRCC).

Mais cela étant dit, moi je bosse à la maison et je n’ai pas d’horaire fixe. Je suis chanceux. Une personne qui travaille à temps plein à l’extérieur doit tenir compte de divers facteurs avant de s’acheter un véhicule électrique (distance, borne de recharge au travail, etc.). Sinon, gare aux mauvaises surprises!

 

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