Voitures électriques

Des chercheurs de l’Université de Sherbrooke mettent au point un moteur turbine qui pourrait révolutionner les transports

universite-de-sherbrooke-ramjetUne équipe de chercheurs de l’Université de Sherbrooke, dirigée par le professeur Jean-Sébastien Plante, s’est illustrée dans le cadre des dix découvertes de l’année 2012 publiées par le magazine Québec Science grâce à la mise au point d’un moteur nouveau genre. Selon le magazine, ce moteur turbine, nommé R4E , qui ne compte qu’une seule pièce mobile, aurait le potentiel, grâce à sa petite taille et sa puissance, de pouvoir conduire à des transports plus propres et plus efficaces.

Par son format compact et sa puissance disponible, le moteur turbine représente la meilleure solution pour alimenter une génératrice pour les voitures à prolongateur d’autonomie, comme la GM Volt. Mais leur coût prohibitif leur interdit tous les capots moteurs. Par contre, la simplicité du moteur R4E pourrait changer la donne advenant une production à grande échelle et représenter une formidable percée pour les petites turbines à gaz, tant en aéronautique que sur tous types de véhicules moteurs. – tiré de l’article “Un moteur québécois révolutionnaire” du site Autonet.

Ce moteur pourrait avoir beaucoup d’applications. « On pourrait penser à un étendeur d’autonomie ou à un range extender pour les voitures électriques. On peut aussi penser aux unités auxiliaires de puissance d’aviation, les génératrices, à une source de puissance pour les robots », indique-t-il. –tiré de l’article “Un moteur surpuissant et propre, créé à l’Université de Sherbrooke, pourrait révolutionner le monde des transports” de Radio-Canada

Voici un extrait d’un communiqué qui a été émis par l’Université de Sherbrooke et qui traite de ce moteur:

Un nouveau moteur à hydrogène pour révolutionner les transports

La puissance d’une Ferrari dans un moteur de seulement 12 kg. Un moteur si petit et si puissant pourrait conduire à des transports plus propres et plus efficaces. Cette invention émane du professeur Jean-Sébastien Plante et de ses étudiants Mathieu Picard et David Rancourt. « Nous sommes parvenus à fabriquer une turbine à réaction d’une grande puissance qui ne compte qu’une seule pièce mobile, résume le professeur de génie mécanique. En plus, elle brûle de l’hydrogène en n’émettant pas de gaz polluants. »
Dans les laboratoires de la Faculté de génie, l’ingénieur et ses étudiants présentent un morceau d’aluminium finement travaillé. « C’est notre prototype. Il a démontré que le concept fonctionne très bien. » À première vue, on dirait une simple roue dentée, grosse comme une rondelle de hockey. Mais de plus près, on constate que les dents sont en fait de petites pales orientées selon des angles bien précis.
« L’air et l’hydrogène entrent d’un côté, explique David Rancourt. Il y a une chambre d’allumage. Puis, les gaz de combustion s’échappent par des fentes sur l’autre côté. » Le tout d’une seule pièce. « Notre innovation fracasse le paradigme de la turbine à gaz », s’enthousiasme Jean-Sébastien Plante.

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