Voitures électriques

MON SALON DE NEW YORK

Photo : La VW Buddy, un prototype de fourgonnette électrique.

Vous aimez ça les salons automobiles? Personnellement, après avoir trainé mes cliques et mes claques dans pas moins d’une centaine de ce que j’appelle plus réalistement des salons de vente, je peux vous dire que j’en ai un peu marre de ces évènements où les excès en tout genre sont à l’honneur afin d’impressionner la clientèle. C’est à celui qui aurait le tapis le plus épais, les hôtesses les plus sexy, l’espace le plus vaste et les voitures les plus reluisantes.

Comptez-vous chanceux si vous n’êtes pas un journaliste automobile devant raconter à vos lecteurs/auditeurs ce genre de manifestation qui se déroule avant l’ouverture au grand public. Car, comme scribe, on doit se taper le verbiage puéril d’un quelconque représentant des ventes qui semble nous prendre pour des valises en vantant les nouveautés de ses produits. New York n’a pas fait exception à la règle cette année.

C’est Toyota qui a ouvert le bal avec un coupé sport appelé jusqu’ici Scion FR-S et rebaptisé Toyota 86 GT  suite à la déconfiture du logo Scion qui devait faire la conquête de la jeune clientèle. Sans succès hélas. Au lieu de reprendre l’appellation d’un modèle vendu en Europe, il me semble qu’il eut été plus à-propos de faire revivre le vocable Celica, une opinion partagée par Stephen Beatty, le sympathique vice-président de Toyota Canada. Dénomination mise à part, il s’agit d’une des rares sportives qui éprouve pleinement les qualités de son conducteur. Sur une échelle de 10, je lui donne un 8,5 entièrement méritées.

Concept C-HR de Toyota.
Concept C-HR de Toyota.

Toyota a aussi dévoilé le concept C-HR, un autre coupé  sport aux lignes tarabiscotées. Mais, parlons hybride puisque c’est un des thèmes de cette chronique. Le populaire Hyghlander adopte pour 2017 une motorisation mixte (électrique et essence) tout en offrant une option quatre roues motrices. Selon Toyota, l’hybridation a atteint un niveau élevé de perfection rehaussé par une transmission à 8 rapports et un moteur V6 à injection de 3,5 litres. Ah oui, j’oubliais la nouvelle Prius qui est drôlement plus invitante cette année. Les chauffeurs de taxi de la ville s’en réjouiront puisque la voiture est la plus visible dans la flotte de véhicules en service.

Après l’espace Toyota et, curieusement, une conférence de presse de Carlos Ghosn, qui a repris intégralement les paroles du président de Toyota l’automne dernier lors du Salon de Tokyo selon lesquels les divers pays du monde vont devoir établir des règles touchant les voitures autonomes.

Ça ne faisait pas très sérieux de la part du grand patron du groupe Nissan/Renault.

Pour me consoler d’avoir perdu mon temps à cette conférence de presse, je me suis rendu chez les Coréens et, plus exactement, chez Hyundai où l’on dévoilait une famille de triplées comprenant une berline 100 % électrique, un hybride rechargeable et un hybride ordinaire. Les trois berlines ne se distinguent que par leur motorisation. La plus intéressante est celle qui est 100 % électrique avec une autonomie de 170 km et un temps de recharge de 24 minutes pour 80 % de sa charge sur une borne rapide. Ce temps passe à 4 heures et 24 minutes sur une prise 220 volts ordinaire.

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Hyundai Ioniq

Il est regrettable que Hyundai n’ait pas enveloppé cette Ioniq d’une carrosserie plus affriolante. Ce n’est pas laid, mais peu original. Aussi, les places arrière ne sont pas très généreuses, surtout au niveau des jambes.

Voilà en quelques étapes ma journée au Salon de New York, une journée un peu fade comme vous l’aurez deviné.


Commanditaire qui a rendu cette chronique possible :

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