Voitures électriques

Bloguer électrique

pereJe dois vous avouer que je ne connais pas grand-chose aux voitures. Même que, jusqu’ici, ça ne m’intéressait pas tellement. J’en ai récemment acheté une par courriel, sans l’essayer, c’est vous dire: une sous-compacte d’ailleurs, et sans climatiseur, que j’aime bien. Je trouvais d’ailleurs la technique originale, jusqu’à que je constate que l’achat en ligne était la formule privilégiée par Tesla. Alors, je me suis trouvé plutôt hot, d’autant plus que je suis un négociateur pourri.

Mais c’était avant que je me rende avec mon fils Daniel – qui s’y connait beaucoup plus que moi – à l’événement Branchez-vous, tenu sur le circuit Gilles Villeneuve au printemps. J’avais le goût d’y aller, un peu par curiosité, mais aussi parce que l’idée de m’acheter une petite voiture électrique me trottait dans la tête depuis quelque temps.

La plupart des modèles disponibles sur le marché québécois s’y trouvaient, et plusieurs autres, qui sont plutôt difficiles à dénicher chez nous. Pour plusieurs raisons, m’a-t-on expliqué, entre autres parce que le Québec ne dispose pas d’une politique de type zéro émission. Une pétition sur le site de l’Assemblée nationale circule encore et explique les enjeux de cette question.

Comme j’allais à Branchez-vous comme blogueur pour l’Actualité, même si c’était un peu hors-sujet. J’ai eu le plaisir d’y passer toute la journée et d’essayer tous les modèles. Je me suis régalé, et dans l’enthousiasme, j’ai commis deux textes résumant cette journée. Pour une des rares fois depuis l’achat de mon premier char, une vieille Mazda familiale gangrenée de rouille que m’avait vendue ma soeur pas cher, ma curiosité automobile venait de s’éveiller.

Un choix très (trop?) varié

Il y avait de tout – des coupés sport aux sous-compactes carrées –, mais le grand intérêt de la journée était de discuter directement avec les utilisateurs-propriétaires, des passionnés de la question. De plus, j’ai beaucoup appris en quelques conférences, dont celle de Sylvain Juteau, militant de cette cause de l’automobile électrique, que j’ai alors rencontré.

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Fils à Branchez-vous.

Mon seul problème, c’est qu’après tous ces essais, je ne savais plus quoi choisir. Pour ce qui est des voitures, je ne suis vraiment pas compliqué, généralement fidèle à une marque longtemps, dont le concessionnaire n’est pas loin de la maison, ce qui fait que je peux revenir à la course à la maison quand j’y laisse la voiture. Pour l’instant, je roule en Mazda. Mais voilà, jusqu’à tout récemment, on ne parlait pas de motorisation électrique chez Mazda, et c’est ce qui me tentait.

Que voulez-vous, je suis comme ça, les voitures, je m’en sert pour rouler, c’est-à-dire me déplacer d’un point à un autre. Je ne comprends pas tellement ceux qui l’utilisent pour se donner un genre ou une image, qui sont d’ailleurs assez nombreux chez les docteurs. Faites un tour dans les parkings d’hôpitaux, vous verrez bien.

Pas que les voitures me laissent indifférent, bien au contraire. J’ai même développé une relation particulière avec chacune d’entre elles, même si les vrais connaisseurs ne seront pas excités par mes choix passés: je n’ai jamais acheté rien de flamboyant, même si j’en ai les moyens. J’ai d’ailleurs résumé tout ça sur un texte publié il y a quelques années sur Facebook.

Un  déclic électrique

Mais le 19 avril 2014, j’ai senti comme un déclic. Sans doute une combinaison de facteurs: nouveau mode de propulsion, approche écologique, philosophie de conduite nouvelle, changement de la culture automobile vieille de plusieurs décennies, je ne sais pas trop. Peut-être que c’était tous ces conducteurs rivalisant d’imagination pour parcourir le plus de kilomètres avec une charge – ce qui implique généralement de rouler sobrement, en suivant de près les indicateurs complexes de ces tableaux de bord surchargés.

Quant à mon fils, surtout intéressé jusque là par les bouffeuses de pétrole, il s’étonnait lui-même d’apprécier l’idée de conduire une voiture électrique. Il faut dire que la Tesla essayée sur le circuit avait eu plusieurs arguments de poids pour le séduire.

Par contre, je n’avais plus aucune idée de celle que je choisirais. Il me fallait approfondir la question. Alors, quand le dynamique (du mot “dynamo”, bien sûr) Sylvain Juteau m’a contacté pour m’inviter à écrire sur son site Internet, je n’ai pas hésité longtemps : c’est qu’avec son enthousiasme habituel, il avait réussi à me convaincre que la « cause » de la voiture électrique valait la peine d’être mieux soutenue, ce qui ne peut mieux se traduire qu’en s’instruisant, en comprenant les enjeux et en écrivant sur le sujet.

Sauf que je ne suis pas vraiment un spécialiste en voiture. Mais justement, c’est ce qu’il voulait : un utilisateur un peu novice, qui n’est pas maniaque de technique, et dont l’objectif sera surtout de voir comment la voiture électrique peut s’intégrer à sa vie de tous les jours, travail, loisirs, recharges, etc. Un conducteur ordinaire, finalement.

Père et fils en char électrique

Je n’ai posé qu’une condition : inviter mon fils Daniel à participer à ce nouveau blogue. Parce que lui, c’est un vrai passionné de voiture, qui connait tous les modèles et peut vous en défiler toutes les caractéristiques techniques. De plus, il adore conduire. Je l’ai donc proposé comme collaborateur. Sylvain a dit oui.

Sylvain m’a proposé de faire l’essai d’un certain nombre de modèles et de commenter le tout sur le blogue, tout en parlant des étapes concrètes pour démarrer le tout.

Je m’attacherai donc aux aspects plus généraux, qui concernent l’utilisateur moyen, la petite vie d’un novice s’initiant à l’auto électrique, tandis que mon fils m’éclairera (et peut-être vous aussi) sur les aspects plus techniques tout en nous livrant ses propres impressions de conduite. Nous nous obstinerons sûrement, comme dans la vraie vie.

Ça prend toujours une prise

Avant toute chose, il fallait s’électrifier. Je ne suis pas fort en technique, mais j’ai vite compris, avec les explications de Sylvain, qu’une prise 240 volts dans le garage était le seul choix possible pour assurer la recharge prolongée des voitures électriques. Sinon on n’en finirait plus d’attendre.

Premier devoir: contacter un électricien dûment qualifié pour faire installer une prise de soudeur dans le garage. Comme j’étais au travail le jour de l’installation, mon fils s’est chargé de faire le ménage dans le bordel de notre garage et d’assister ensuite l’électricien dans la pose du long fil allant du panneau électrique jusqu’à côté de la porte du garage. Mais je vais le laisser vous raconter lui-même cet épisode. Alors c’est à suivre!

-Alain Vadeboncoeur, le père

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