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AUDI ET LE DIESEL PROPRE

Cher lecteur, je considère Jacques Duval comme mon ami et je suis TRÈS FIER de pouvoir  compter sur lui en tant que chroniqueur régulier sur roulezelectrique.com.  Je remercie des commanditaires tels que Autoblog-Québec et Bourgeois Chevrolet qui rendent cela possible.   Il nous partagera sa propre expérience, bien sûr, mais aussi émettra son opinion sur l’évolution de tout «l’écosystème» qui a trait à l’électrification des transports.
Sylvain Juteau
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Si le sujet à la mode demeure la voiture électrique, suivie de près par les autos hybrides, il ne faut pas décompter le moteur diesel dont les partisans sont fort nombreux. Il est vrai que cela n’aide en rien l’environnement, mais au strict point de vue économique, le diesel reprend du poil de la bête. Les constructeurs allemands en particulier souscrivent à cette mécanique et je me suis attardé récemment à ce véritable éléphant blanc qu’est l’Audi Q7.
Chez Audi, on semble particulièrement convaincu que le diesel a mauvaise réputation dans nos parages. Comment expliquer autrement que l’on plastronne en grosses lettres sur les flancs du Q7 les mots « Clean Diesel »?
Voilà une initiative qui prouve hors de tout doute que cette motorisation a encore du chemin à faire pour gagner l’acceptation de l’auditoire nord-américain. Même si la marque allemande a débarrassé ce type de moteur de toutes ces caractéristiques indésirables en plus de gagner avec un prototype la course d’endurance la plus difficile au monde, la barrière n’est pas encore franchie.
UN DIESEL IMPERCEPTIBLE
Le Q7 que j’ai essayé est le type de véhicule qui par son obésité ostentatoire me déplaît souverainement, mais je serais malhonnête de ne pas admettre que sa mécanique impressionne, surtout quand on sait que le calme qui règne sous le capot est assuré en bonne partie par une mécanique dont le vacarme était notoire. Or, je mets au défi bien des gens de pouvoir deviner lors de l’essai d’une Audi Q7 Diesel que c’est un tel type de moteur qui s’anime sous le capot avant. Il en va de même pour les autres caractéristiques indésirables des moteurs Diesel d’une autre époque. En plus du bruit, on pouvait répudier la fumée s’échappant de l’arrière, l’odeur du gazole, la difficulté de mise en route par temps froid, la puissance déficiente et n’en mettez plus, la cour est pleine. Et c’était sans compter sur la saleté qui régnait autour des pompes à diesel dans les rares garages qui vendaient le carburant nécessaire.
Ces indésirables sont chose du passé et le Q7 en est la preuve absolue.
UNE CONSOMMATION DÉCEVANTE
Son moteur est vif et ne devient bruyant qu’à très haut régime, comme bien des groupes propulseur. Faut dire que le turbocompresseur greffé au V6 de 3 litres  débarrasse en grande partie le moteur de sa nonchalance proverbiale.  Pesant, encombrant et peu maniable, ce quasi-poids lourd consomme malgré tout entre 9 et 12 litres aux 100 km dépendant de l’effort qu’on lui demande. Une telle moyenne ne me paraît pas très intéressante pour un moteur diesel. Tout propre est-il, il pourrait ménager davantage son carburant. À un prix affiché d’environ 80 000$, c’est un pensez-y-bien quand on sait qu’une Tesla s’acquiert autour du même prix si l’on se limite au modèle de base sans fioritures. Et contrairement à l’Audi qui exige quasiment une échelle pour monter à bord et dont les témoins lumineux vous alertant d’une présence dans une voie adjacente ressemblent à des flashs de caméra, le Model S sait éviter ces écueils.
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